Une fois n’est pas coutume, j’ai acheté un tour où tout est organisé : mini-bus, billets et guide.
Nous étions un peu moins de 30 à partir à 7h du matin pour 2 heures et demie de route et une centaine de kilomètres, avant d’atteindre Jinshanling, le point de départ de notre balade sur la célèbre Muraille.
Je fais une aparté. Seules certaines sections du mur existent encore. Elles sont visibles en plusieurs endroits, plus ou moins proche de la capitale. Et certaines sont plus fréquentées que d’autres. Fin de l’aparté.
Depuis l’entrée du parking, on n’a mis seulement quelques minutes pour atteindre les premières marches menant à la muraille. Encore quelques foulées supplémentaires, ça y est, je marche sur la Grande Muraille de Chine.
Quelle émotion ! Durant les 3 heures de la balade, je n’est cessé d’être impressionné par l’ampleur de ce gigantesque ouvrage. Chaque tour, chaque pan de la muraille épouse parfaitement le terrain. Or, le terrain ici, ce sont des collines voire le début des montagnes. Imaginez le travail colossal que cela a représenté pour des milliers d’hommes, très certainement réquisitionnés par les différents empereurs qui n’ont cessé de vouloir achever cette barrière militaire. Combien de ces petites mains sont mortes à l’ouvrage ? Une légende raconte que des os humains ont été mélangés aux pierres composant la muraille.
Ces 3 heures ont vite passé. Ça monte, ça descend. Certains passages, en ruine, sont délicats à franchir.
Que vous regardiez devant vous, derrière vous, la muraille et ses tours de guet sont visibles à perte de vue. Aujourd’hui, elle ne protège plus rien. Dorénavant, c’est à nous d’en prendre soin car le temps fait son œuvre.