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Je retrouve Carole pour faire à nouveau une balade mais en vélo cette fois. Le programme de la journée : visite de Goa Gajah, ou la grotte de l’éléphant et Yeh Pulu, une falaise sculptée de 25 mètres. La première heure de vélo est assez pénible car c’est une longue montée, en plein soleil. La rue est composée essentiellement d’artisans de décoration et de mobilier en bois. Selon les panneaux, tout ou presque se fait sur commande. Pour celui qui aime le bois, c’est une véritable mine pour se meubler à petit prix. Par contre, aucune boutique ne vendait de boussoles, ce qui nous aurait bien arrangé car on s’est rendu compte que l’on faisait fausse route depuis le début… Heureusement, nous n’avons pas eu à pédaler mais juste à nous laisser glisser sur la route, entrainés par la gravité, ce qui compense cette longue montée pour rien. Une fois au carrefour, on prend cette fois-ci la bonne route. Mais la motivation s’effrite un peu lorsque l’on s’aperçoit que ça monte de nouveau. Néanmoins, on y va quand même, un peu comme Richard Virenque dans le Tour de France, boostés par l’heure du déjeuner qui ne va pas tarder.

Nous arrivons à Goa Gajah assez rapidement. C’est un site qui date probablement du 11è siècle et qui fut redécouvert par des archéologues néerlandais en 1923. Mais les fontaines et le bassin n’ont été trouvés qu’en 1954. D’après la légende, le géant Kebo Iwa aurait creusé la grotte avec son ongle. Elle est taillée dans une paroi rocheuse et on y entre par la bouche d’un démon.

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Après cette sympatoche visite mais qui ne casse pas des briques, Carole et moi nous nous séparons. Elle continue sur Yeh Pulu et la falaise sculptée tandis que moi je retourne à Ubud, un peu las de la balade en vélo. Faut dire aussi que je n’ai pas la même trousse à pharmacie que Richard Virenque.

Je consacre le reste de la journée à des activités beaucoup plus relax, la visite de musées. D’abord l’ARMA. Grand musée entouré d’un beau jardin, il présente plusieurs styles d’œuvres dont les tableaux de Walter Spies, un important artiste allemand. Et ensuite, le Neka Art Museum qui donne un bel aperçu des œuvres qui permettent de comprendre l’évolution de la peinture balinaise.

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Aujourd’hui est un jour particulier, les indonésiens votent pour les élections législatives. C’est un scrutin important mais les indonésiens pensent beaucoup plus à l’élection présidentielle, qui va avoir lieue en juin, car les clés du pouvoir sont entre les mains du Président. Un balinais m’a d’ailleurs dit que cette élection risque de générer des troubles, provoqués par certains candidats peu scrupuleux.

Je reste pendant un long moment dans un bureau de vote à observer la manière dont se déroule le vote. D’après ce que j’ai pu comprendre, l’électeur, après avoir rempli une sorte de formulaire, patiente le temps qu’on l’appelle. Il se dirige ensuite vers un bureau où un préposé (un fonctionnaire ?) lui tend plusieurs bulletins d’une bonne taille A3. Chaque bulletin comporte une liste de plusieurs dizaines de noms de candidats. Ça ressemble un peu aux élections proportionnelles de chez nous, comme les européennes. Je n’ai pas compté le nombre de partis politiques présents dans ce scrutin mais je pense qu’il doit y en avoir une douzaine. L’électeur se rend ensuite dans une sorte d’isoloir et fait son choix. Il sort de son isoloir et dépose dans plusieurs urnes ses bulletins. Enfin, il trempe un de ses doigts dans de l’encre pour éviter toute tricherie. Tout se déroule dans la bonne humeur et j’ai trouvé qu’il y a beaucoup plus d’électeurs que chez nous.

Pour info, le Parti démocrate du président Susilo Bambang Yudhoyono est arrivé en tête des élections législatives en Indonésie jeudi, mais avec un score très en deça de celui attendu, selon des résultats préliminaires.

Après dépouillement de 80% des bulletins de vote, le parti présidentiel était crédité d’environ 20% des voix, un résultat qui ne lui permettra pas d’obtenir un mandat clair et l’obligera à trouver des partenaires de coalition, réduisant sa marge de manoeuvre pour réformer le pays. (source Reuters)

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Je reprends le cours de mon programme qui est de faire une promenade à pied autour d’Ubud. Je commence par le sanctuaire sacré où sont érigés trois temples. Mais l’attrait majeur de ce sanctuaire, bâti en pleine jungle, est la présence d’une énorme colonie de macaques. Sur le chemin, je rencontre Carole, une française en vacances pour 2 mois, qui n’est pas rassurée par cette multitude de singes. Elle me demande de l’accompagner mais je lui avoue que je ne suis pas très confiant non plus. Je me méfie de ces petites bêtes qui sont loin d’être gentilles. C’est donc sur le qui-vive que nous avançons dans la foret et que nous nous promenons dans ce petit sanctuaire. Quelques touristes, soit inconscients, soit téméraires, donnent aux singes leur met favori, des bananes. En fait, je devrais plutôt dire que les singes se servent à la source, ils grimpent sur les touristes pas franchement rassurés et se saisissent des bananes directement de leurs mains. Carole me parle d’un temple qui ressemble beaucoup au temple d’Indiana Jones mais soit on l’a visité et je n’ai pas remarqué cette ressemblance soit on est est passé à coté soit il est fermé, ce qui est le plus probable.

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On poursuit notre balade sous la chaleur infernale de Bali. Nous longeons une rizière puis on croise par hasard une longue procession dont j’ignore totalement le sens. Je mettrais en ligne la vidéo dès que je pourrais. Enfin, on s’arrête un moment devant un atelier d’artistes, très inspirés.

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La fin de journée approchant, Carole et moi tombons d’accord pour se revoir au spectacle qui va avoir lieu dans la soirée au Palais d’Ubud. C’est un mélange de plusieurs danses traditionnelles : le legong, dansé par de gracieuses jeunes filles, le sanghyang dedari où deux jeunes filles exécutent une version du legong les yeux fermés. D’autres personnages entrent en scène dont certains affublés de masques très expressifs et inquiétants, incarnant le Bien et le Mal. Je n’oublie pas bien sûr la musique, jouée par un gamelan de plusieurs dizaines de musiciens. Au final, ça donne un excellent spectacle sur une musique envoutante, mais j’avoue avoir préféré, d’un chouïa seulement, celui d’hier soir.

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