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Osaka, la dernière étape de mon voyage au Japon, déjà. Comme à mon habitude, à peine mes affaires déposées dans la chambre de l’hôtel, non loin de Tennoji Station, je fais un tour dans le quartier. Sans appareil photo, juste mes yeux. La première chose qui me frappe sont les visages marqués des habitants, de ceux qui ont vécu ou vivent une vie pas facile. Certains, les plus vieux, prennent du bon temps avec leurs amis, en jouant à un genre de jeu de pions mais avec des idéogrammes inscrits dessus. D’autres vaquent à leurs affaires ou dinent dans des petits restaurants typiques où l’étranger que je suis renonce finalement à entrer car personne ne parle anglais. Mais ce n’est pas grave, j’irai à celui d’à coté car il y a les photos des plats sur la vitrine. Je continue ma promenade, maintenant dans une modeste galerie commerciale, loin du clinquant de celles de Tokyo ou Kyoto. La musique d’ambiance est aussi très loin des standards modernes. Ici, se joue une chanson que je pense être un classique du pays, chantée par une femme sur une musique d’accordéon. Je pense tout de suite à la Chance aux chansons de Pascal Sevran… En passant près d’un local de la Croix-Rouge, je croise des SDF. Je réalise soudain que c’est la première fois en 15 jours. Tokyo et Kyoto les cachent mieux ! Je note que tout proche du local, il y a une grande salle de jeux électroniques. Pour ce que j’ai vu, ce sont des machines à sous, au style très branchés. C’est ce qu’on appelle du contraste !

Le lendemain, je commence mes visites par la baie d’Osaka. Ce quartier s’est développé récemment et ressemble à un complexe commercial moyennement réussi. J’avais dans l’optique de visiter le gigantesque aquarium mais le ticket d’entrée à 2000 yen m’a refroidi. Je me suis donc dirigé vers les bords de quai pour observer l’animation se déroulant autour d’un immense paquebot de croisière, le Dawn Princess, apparemment en escale depuis peu. Pendant que l’équipage s’affaire au ravitaillement ou prend part à un exercice de simulation, les passagers descendent la passerelle pour partir à la découverte d’Osaka. Entre nous, je doute que certains d’entre eux aient été loin car, déjà, la descente de la passerelle a été longue et hésitante.

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En observant toutes ces allées et venues, j’avais remarqué au loin un énorme dôme de verre qui m’intrigue. Selon le guide que je consulte, il s’agit du musée de la marine d’Osaka. Le descriptif dit « Sur la base des échanges maritimes mondiaux et des échanges maritimes dans l’histoire d’Osaka, le musée traite de façon pédagogique et ludique les rapports entre les hommes et la mer, les bateaux et les ports. » De plus, sur la photo d’illustration, un énorme navire d’époque, reconstitué, occupe le centre du dôme. Tout ceci m’a l’air bien alléchant et je décide d’y aller de ce pas. Autant le dire tout de suite, ce musée fut une déception. Certes, son style architectural moderne, un dôme de verre, est une réussite. Certes, l’immense navire qui occupe les 4 étages du bâtiment est une excellente idée. Mais, sur le fond, malheureusement il n’y pas grand chose à se mettre sous la dent. Le vide occupe plus d’espace que les expositions pédagogiques ou les rares objets en vitrine. Et pour finir, 95% des supports (textes et vidéos) sont en japonnais.

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Après la pause déjeuner, j’enchaine sur une valeur sure : le château. Il est situé au centre d’un grand parc, ce qui rend son approche très agréable. Construit au 16è siècle, il ressemble beaucoup à celui d’Himeji ou encore à celui de Matsuyama. C’est pour cette raison que je ne rentrerai pas dans le donjon pour le visiter. Je préfère passer du temps à admirer cette merveille de l’extérieur, en me promenant dans le parc.

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C’est ici que s’achève mon séjour au Japon. Demain, je glanderai quelque temps à l’hôtel avant de rejoindre l’aéroport d’où je m’envolerai pour Bali. Une autre programme…

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Lorsque j’ai préparé mon voyage au pays du soleil levant (deux jours avant mon arrivée, je le rappelle pour ceux qui n’ont pas tout lu), je ne savais pas trop ce que j’allais faire après Kyoto. Aller directement à Osaka ou bien me rendre dans une ville d’où il me serait ensuite facile de rejoindre Osaka ? La perspective de passer 4 jours dans une autre grande métropole ne m’enchantait guère. C’est pour cette raison que j’ai penché pour la deuxième alternative. En regardant de plus près la carte de la région, je remarquais deux villes sur l’ile de Shikoku, au sud ouest d’Osaka, Takamatsu et Matsuyama. Très vite mon choix s’est porté sur Matsuyama, pour son château et aussi ses sources d’eaux chaudes. Enfin, j’avoue que de profiter à fond du Pass JR n’est pas aussi étranger à ce choix.

Comme je suis arrivé dans la ville en fin d’après midi, j’ai profité des dernières minutes avant le début du coucher du soleil pour me promener autour de la gare du tramway « Dogo Onsen ». Cette petite gare semble sortir tout droit d’un parc Disney d’autant que stationne un petit train vapeur qui fait un circuit pour faire découvrir la ville aux petits et grands. Juste en face, il y a une fontaine, qui à cette époque de l’année où les températures sont plutôt fraiches, connait un grand succès. Et pour cause, de l’eau chaude en jaillit. Petits petons et pieds fatigués par une journée de marche semblent véritablement attirés comme des aimants par cette invitation à la relaxation, d’autant que c’est gratuit.

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Juste à coté de la fontaine, trône une horloge en forme de petite maison, surmontée d’un héron. La première fois que je l’ai vue, j’ai bien remarqué son aspect original mais je ne me suis pas attardé. C’est au retour d’une balade dans la galerie commerciale attenante que je me suis arrêté devant. Tout autour, des gens, assis ou debout, regardaient cette horloge. Apparemment, ils attendaient que quelque chose se passe. Très intrigué, je suivis leur exemple. Quelques instants plus tard, une incroyable machinerie se mit en action et ce fut le début de 3 minutes de pure magie.


Cette animation est tirée d’un roman très connu de Natsume Sôseki qui s’appelle Botchan.

Avant de regagner l’auberge de jeunesse, je fais un tour dans le parc, à quelques mètres de la féerique horloge. Comme je l’ai dit plus haut, les températures à cette époque sont encore très fraiches mais cela n’empêche absolument pas les habitants de Matsuyama de fêter l’arrivée du printemps et surtout la floraison des cerisiers japonais en faisant des pique nique sous ces arbres en fleur. Au menu, plaisir d’être en famille ou entres amis.

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Le lendemain, après mon petit déjeuner, je partis tranquillement en direction du château, bâtit en 1627, en haut d’une colline de 132 mètres de haut. Trois moyens possible d’y accéder : une télécabine, des télésièges et l’autopropulsion. Je choisi le troisième. Il consiste à avancer un pied devant l’autre à un rythme que l’on choisit. Moyen de locomotion bon pour la santé et le porte-feuille. A noter que c’est l’un des rares château du Japon a avoir été préservé dans son état d’origine même si certaines parties ont été reconstruites au milieu du 19è siècle.

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Pour finir la journée, quoi de plus relaxant qu’un bain chaud au Dogo Onsen, construit en 1894 ? Comparé à celui de Nikko, cet onsen est plus fréquenté et la température de l’eau est moins chaude, aux alentours de 50 degrés. Toutefois, on reste difficilement plus de quelques minutes, aussi relaxant que soit ce moment.

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L’attrait principal de cette ville, à 1heure de train de Kyoto, est sans conteste son château, visible de loin. Il a été construit au 14è siècle puis reconstruit au 17è siècle. Il est composé d’un donjon principal de 5 niveaux et de 3 donjons secondaires.

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Avant de quitter Himeji, je fais un tour aux jardins Koken, où s’élevaient autrefois une demeure du seigneur de la ville et les maisons des samurai, qui étaient ses vassaux.

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Je terminerai cette dernière journée sur Kyoto sur un rythme plus tranquille. Au programme, le château de Nijo et le sanctuaire Fushimi-Inari.

Le château de Nijo fut construit en 1603 pour servir de résidence aux shoguns Tokugawa lors de leurs séjours a Kyoto. Il symbolise la puissance de ces shogun qui ont gouverné le Japon pendant plus de 200 ans. Le château fait parti du patrimoine mondial depuis 1994. Bizarrement, ce château ressemble fort peu à un château (suffit de voir celui d’Himeji) mais plus à une belle masure, qui plus est, entourée d’un beau jardin.

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Enfin, dernier site que j’ai visité, le sanctuaire Fushimi-Inari au sud de Kyoto, fondé en 711 et dédié aux dieux Shinto, est mon préféré. Son attrait réside dans les innombrables portiques orange (torii, en japonais) offerts par les fidèles et qui s’étirent sur près de 4 kilomètres de long. Je n’ai pas parcouru toute cette distance mais la longue promenade sous ce véritable tunnel orange, avec des ruptures toutefois, est véritablement enchanteresse.

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Avec Rémi, un français qui étudie le japonais dans le sud du pays et qui profite des vacances universitaires pour faire du tourisme, on a décidé de changer un peu des temples et sanctuaires de Kyoto et de partir une journée à Nara pour visiter… ses temples et sanctuaires plus une originalité, approcher Bambi au plus près (hum, mon petit doigt me dit de préciser que je fais allusion à l’animal pas au chanteur US).

Nara, à 42 kilomètres au sud de Kyoto et à 45 minutes de train, fut la première capitale permanente du Japon. C’est dans cette ville que le bouddhisme japonais a pris son essor. Ainsi que les daims. Je ne sais combien de ces animaux vadrouillent en toute liberté mais je n’en ai jamais vu autant. Ils ne sont absolument pas farouches et se laissent approcher sans difficulté quand ce n’est pas eux qui viennent à vous. Comment c’est possible ? Simple, comme dans les zoos, ces animaux n’attendent qu’une chose : de la nourriture. Des biscuits spécial « daims » sont en vente un peu partout et parents et enfants se font une joie d’en acheter pour nourrir ces cervidés, qui me font plus penser à des pigeons au final.

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Rémi et moi nous nous dirigeons vers le temple de Todaiji, très connu pour sa statue en bronze du Bouddha, qui fait 16 mètres de haut, la plus haute au monde. Autre record, l’édifice principal est la plus grande construction en bois du monde avec ses 49 mètres de haut, 57 mètres de long et 50 mètres de large. Bref, ce temple c’est du lourd !

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Petit mot sur la photo qui suit. C’est assez souvent que j’ai vu des statues ou statuettes « habillées » ainsi. Je ne me souviens plus du sens de ceci. Question de respect ? A mon sens, c’est un peu raté. Dès que j’ai vu cette statue, j’ai tout de suite pensé au petit Chaperon rouge…

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Profitant du beau temps revenu (enfin, façon de parler), nous nous rendons au jardin de Isuien, histoire d’admirer encore un de ces beaux jardins japonais.

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PS : je sais, je sais. Bambi c’était un cerf pas un daim.

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