Il y a quelques jours, en regardant mon billet d’avion pour voir la durée du vol Auckland-Santiago, j’ai été très surpris de constater que le voyage est très très long. Un peu perplexe, j’ai regardé une carte du monde et j’ai réalisé à quel point l’océan pacifique entre la Nouvelle-Zélande et le continent sud-américain est immense. Il y a 9660 km qui séparent Auckland de Santiago, soit presque autant qu’entre Paris et Tokyo. Quand on regarde une carte mondiale centrée sur l’Europe, l’océan pacifique est coupé en deux et du coup l’œil ne capte pas son immensité. Tandis que si l’on regarde une carte centrée sur l’Océanie, comme on en trouve dans les librairies d’Australie ou de NZ, la distance saute aux yeux tout de suite ! Bref, tout ça pour dire que j’ai trouvé le vol un peu longuet. Sans doute parce que la date de mon retour en France approche. Hé oui, je rentre avec 2.5 mois d’avance, pour plusieurs raisons que j’expliquerai sur un autre post.

Quand j’ai modifié, en avril, mon billet TDM pour écourter mon itinéraire final et réserver une place sur le vol Santiago-Madrid-Paris, Qantas m’avait informé qu’il n’y avait plus de place et que je devais attendre 5 jours à Santiago avant de prendre un vol avec une place disponible. Pas de problème, avais-je répondu. D’une, je n’étais pas à 5 jours près et de deux, ca me faisait plaisir de découvrir cette ville où je n’avais pas prévu de rester initialement.

J’ai posé mes sacs dans une résidence mi-guesthouse, mi-auberge de jeunesse, du coté de Providence, à l’est du centre de Santiago. Malgré le bon accueil, j’ai été déçu par cette résidence. Ma chambre “single” était en fait une chambre familiale spartiate avec un lit 2 places collé à deux lits superposés. Pas de chauffage, hormis un cube chauffant d’appoint et une salle de bain glaciale en raison d’une fenêtre qui ne fermait pas complètement. Il n’y avait pas d’autres chambres disponibles donc je ne me suis pas pris la tête sur ce sujet et j’ai pris le plan de la ville pour me faire une idée des coins à visiter.

Il y a très peu d’édifices ou d’endroits qui m’ont enthousiasmés, par contre j’ai adoré flâner dans les rues à observer les gens, à humer une atmosphère d’antan. L’architecture, la mode, la décoration des magasins, tout me rappelait les années 70, telles que Pedro Almodovar les a filmées dans certains de ses longs métrages. Le contraste avec mes séjours en Australie et en Asie est saisissant. C’est à ce moment que j’ai réalisé, avec du retard à l’allumage sans doute, que le voyage est une formidable machine à se déplacer non seulement dans l’espace mais aussi dans le temps.

Même si je suis resté très peu de temps dans ce coin de l’Amérique latine, ca a suffi pour conforter mon envie d’y passer plusieurs mois à la prochaine occasion. Bientôt, je l’espère.

Pour finir, quelques photos (pas terribles, j’avoue).

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