Archives pour juin 2009

Après 8 mois de vadrouille, j’ai décidé d’écourter mon voyage. Je ne reste donc pas en Amérique du Sud comme prévu. Je rentre en France car, tout simplement, je n’ai plus l’envie de continuer pour plusieurs raisons que je livre en vrac.

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Il y a quelques jours, en regardant mon billet d’avion pour voir la durée du vol Auckland-Santiago, j’ai été très surpris de constater que le voyage est très très long. Un peu perplexe, j’ai regardé une carte du monde et j’ai réalisé à quel point l’océan pacifique entre la Nouvelle-Zélande et le continent sud-américain est immense. Il y a 9660 km qui séparent Auckland de Santiago, soit presque autant qu’entre Paris et Tokyo. Quand on regarde une carte mondiale centrée sur l’Europe, l’océan pacifique est coupé en deux et du coup l’œil ne capte pas son immensité. Tandis que si l’on regarde une carte centrée sur l’Océanie, comme on en trouve dans les librairies d’Australie ou de NZ, la distance saute aux yeux tout de suite ! Bref, tout ça pour dire que j’ai trouvé le vol un peu longuet. Sans doute parce que la date de mon retour en France approche. Hé oui, je rentre avec 2.5 mois d’avance, pour plusieurs raisons que j’expliquerai sur un autre post.

Quand j’ai modifié, en avril, mon billet TDM pour écourter mon itinéraire final et réserver une place sur le vol Santiago-Madrid-Paris, Qantas m’avait informé qu’il n’y avait plus de place et que je devais attendre 5 jours à Santiago avant de prendre un vol avec une place disponible. Pas de problème, avais-je répondu. D’une, je n’étais pas à 5 jours près et de deux, ca me faisait plaisir de découvrir cette ville où je n’avais pas prévu de rester initialement.

J’ai posé mes sacs dans une résidence mi-guesthouse, mi-auberge de jeunesse, du coté de Providence, à l’est du centre de Santiago. Malgré le bon accueil, j’ai été déçu par cette résidence. Ma chambre “single” était en fait une chambre familiale spartiate avec un lit 2 places collé à deux lits superposés. Pas de chauffage, hormis un cube chauffant d’appoint et une salle de bain glaciale en raison d’une fenêtre qui ne fermait pas complètement. Il n’y avait pas d’autres chambres disponibles donc je ne me suis pas pris la tête sur ce sujet et j’ai pris le plan de la ville pour me faire une idée des coins à visiter.

Il y a très peu d’édifices ou d’endroits qui m’ont enthousiasmés, par contre j’ai adoré flâner dans les rues à observer les gens, à humer une atmosphère d’antan. L’architecture, la mode, la décoration des magasins, tout me rappelait les années 70, telles que Pedro Almodovar les a filmées dans certains de ses longs métrages. Le contraste avec mes séjours en Australie et en Asie est saisissant. C’est à ce moment que j’ai réalisé, avec du retard à l’allumage sans doute, que le voyage est une formidable machine à se déplacer non seulement dans l’espace mais aussi dans le temps.

Même si je suis resté très peu de temps dans ce coin de l’Amérique latine, ca a suffi pour conforter mon envie d’y passer plusieurs mois à la prochaine occasion. Bientôt, je l’espère.

Pour finir, quelques photos (pas terribles, j’avoue).

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Whouaa, un seul article pour un pays ! C’est gonflé pensez-vous, sachant que j’ai l’habitude de faire un article par ville. Sauf que là, mon séjour au pays des kiwis a été assez bref. Huit jours. Ce n’était pas prévu comme ça au début, mais pour une histoire de date de billets d’avion je n’ai pas pu faire autrement.

Une semaine ça veut dire faire des choix et être très sélectif. Après moult réflexions et hésitations, je me suis concentré sur l’ile du sud et plus exactement la région, au sens large, de Queenstown. Quant au moyen de transport, j’avais d’abord opté pour la location de voiture mais au dernier moment, j’ai changé d’avis et pris un pass en bus. Parce que, ça correspondait grosso modo à mon itinéraire puis c’était plus économique et enfin plus confortable. Je pouvais admirer à loisir le paysage sans me poser des questions sur la direction à prendre.

Mon itinéraire a été le suivant : Christchurch, Tekapo, Queenstown, Milford Sound, Te Anau et Queenstown.

Je passe vite sur Christchurch car c’est une ville sans grand intérêt et même sa cathédrale est assez décevante. J’appelle plutôt çà une église de village…

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Tekapo, Te Anau et surtout Milford Sound sont la représentation par excellence de ce qui fait la réputation de la Nouvelle Zélande : nature préservée, faune et flore uniques, superbes paysages propices à la contemplation et présence humaine très limité.

Lac Tekapo (83 km ² , 700 mètres d’altitude)

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Te Anau et son lac (2è plus grand du pays, 344 km ²)

Sur la route de Milford

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Le fjord de Milford Sound, visité en bateau.

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Enfin Queenstown. J’ai tout de suite aimé cette petite ville, qui est une station de sport d’hiver assez courue. Est-ce son lac, son parc ou son aspect petit village qui la rendent si plaisante ? Un mélange de tout ça sans doute. Par contre, en hors saison comme en ce moment, les activités sont très réduites et couteuses et, à part la marche, on n’a pas grand chose à faire.

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