Archives pour mai 2009

6h00 du matin. Un mini-bus, une guide, 21 voyageurs et c’est parti pour 3 jours d’excursions à Kings Canyon, Kata Tjuta et évidemment Uluru, THE Rock ! Dans mon petit sac à dos, quelques affaires de rechange, une mini trousse de toilette et un sac de couchage car nous allons dormir à la belle étoile.

Les 3 sites sont « relativement » proches les uns des autres mais depuis Alice Springs, il faut faire une longue route de 450 km dans le désert. Pas si désert que ça entre parenthèse. Faune et flore ont élues domicile dans ce milieu quelque peu inhospitalier. Arbres, arbustes, oiseaux, mammifères, serpents, araignées, mouches etc partagent cette terre avec les aborigènes depuis des… lustres. J’aime tous ces végétaux et ces animaux sauf un : les mouches ! Bordel, ces mouches-ci, je ne sais pas ce qu’elles ont mais elles vous collent par dizaine, tentent de pénétrer par effraction dans vos narines, dans vos oreilles, dans votre bouche dès que vous parlez. Un coup de main pour les effrayer ? Que dalle, elles restent collées sur votre visage. Faut donc bouger sans arrêt, remuer devant votre visage une casquette ou un chandail en permanence pour éviter qu’elles ne se posent. Ou alors faut être Parkinsonien… Ces mouches seront donc le 22è voyageur, plutôt encombrant, de ces 3 jours. Heureusement pour nous, de temps en temps, elles disparaitront mais pour mieux revenir nous importuner alors que nous pensions les avoir semées.

Watarrka (ou Kings Canyon) sera la première et seule visite de la journée. Comme son nom l’indique, ce site est un ensemble de falaises, hautes d’une centaine de mètres. Nous empruntons un sentier et entamons une chouette balade parmi des gros rochers de couleur rouge avant de monter vers les sommets du canyon jusqu’au Jardin d’Eden, petite oasis de verdure.

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Nous accélérons le pas car Sasha, la guide, veut que nous ramassions du bois pour faire le feu de camp de ce soir. Cette corvée accomplie, nous établissons le camp dans le bush. Nous déroulons les swags (genre de matelas de sol couvert dans lequel on peut se glisser avec notre sac de couchage), déballons les bières et attendons que Sasha ait fini de préparer le repas, que j’aurai vite fait d’oublier… Mais passer la nuit à la belle étoile sous la voie lactée dans le désert australien est une expérience qui, elle, restera gravée dans ma mémoire.

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Le lendemain matin, après un petit déjeuner rapide, nous prenons la route pour Kata Tjuta (ou monts Olgas) à 30 kilomètres d’Uluru. C’est un ensemble de rochers arrondis qui forme des petites vallées et gorges. Le plus haut de ces rochers, le Mont Olga, mesure 546 mètres de haut soit 200 mètres de plus qu’Uluru. Kata Tjuta signifie « beaucoup de tête » et est un site sacré pour les aborigènes, tout comme Uluru. En pratique cela signifie que certaines zones ne doivent pas être approchées ou photographiées. Sasha nous raconte que, selon une légende, Kata Tjuta et Uluru auraient été crées par deux enfants géants, qui s’ennuyant, auraient joué avec des pierres et de la terre. Durant leur jeu, l’un des enfants géants aurait jeté derrière lui les pierres et laissé devant lui un tas de terre. Les pierres sont Kata Tjuta et le tas de terre est Uluru.

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Après le déjeuner, nous parcourons avec le mini bus les quelques kilomètres qui séparent Kata Tjuta d’Uluru pour enfin visiter le Rocher. Nous marchons sur quelques mètres, à la base d’Uluru, de manière à approcher les dessins rupestres peints sur la paroi rocheuse par les aborigènes. Je découvre en même temps la vraie couleur d’Uluru : gris. Le rouge est en fait le résultat de l’oxydation des particules de fer contenues dans la roche. Après cette explication, Sasha nous rappelle à nouveau le caractère sacré du site. Nous devons donc ne pas photographier certaines parties du rocher ni pénétrer dans les zones indiquées ou bien grimper sur Uluru. Elle est stricte sur ce point. Toutefois, il y a quelque chose que je ne comprends pas. Si c’est aussi sacré que cela pourquoi les autorités du parc laissent en place une corde de sécurité afin d’aider les touristes à grimper sur le sommet du rocher ? Et pourquoi un panneau affiche des conseils sur l’ascension et des alertes  météo à destination de ces mêmes touristes ? Le business du tourisme serait-il plus fort que la sacralité du site et les croyances des aborigènes ?

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Le moment du coucher du soleil approchant, nous nous rendons sur l’aire d’observation où nous aurons une vue d’ensemble d’Uluru. Nous ne sommes évidemment pas les seuls, plusieurs cars arrivent les uns après les autres d’où descendent des touristes comme nous. A ceci près que certains ont droit à un buffet appétissant et à du Champagne.

Le soleil entame sa descente, le ciel dégage le dernier nuage et Uluru commence son festival de couleurs, des nuances de rouge au violet. On se dépêche de se prendre en photos afin de pérenniser à tout jamais ces instants magiques, qui sont si éphémères… Il est déjà temps de retourner au camp et de préparer le feu.

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Comme la veille, Sasha prépare la nourriture, comme la veille nous sirotons une bonne bière mais cette fois-ci dans un silence recueilli. La soirée reprend ensuite rapidement son cours. Quelques notes jouées sur une guitare, Bénédicte qui s’entraine avec ses bolas pendant que la voie lactée fait son apparition.

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Le réveil de ce dernier jour sera très matinal. Il faut faire vite pour être prêt à assister au lever du soleil sur Uluru. Mais contrairement à la veille, le ciel ce matin est chargé en nuages. Uluru nous offrira donc une image plus sombre que la veille ce qui n’est pas pour me déplaire car cela donne des images de toute beauté. Après cet intermède matinal, Sasha nous rappel que l’heure du départ pour Alice Springs approche mais que nous avons le temps de faire une dernière promenade le long du rocher. Qui sera vite expédiée en raison de la forte pluie qui s’est mise à tomber et qui nous offrira un dernier visage d’Uluru, plus méconnu.

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Sur le chemin du retour, nous nous arrêterons à une ferme de dromadaires qui offrira l’occasion à certains de notre groupe de s’initier aux joies de la monte sur ce sympathique animal et à Tom, the englishman, de vérifier le transit de Marcel :D

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Cette bourgade de 27000 âmes, située en plein désert et quasiment au centre de l’Australie, est la base arrière pour explorer Uluru, le « coeur de l’Australie » - comme disent les brochures touristiques - du pays-continent.

Uluru, cet immense rocher (le plus grand du monde) est la raison d’être économique d’Alice Springs qui peut attirer 6 fois plus de touristes que d’habitants. Ce qui n’est pas le cas en ce moment. Quand je me suis promené dans la ville, aux environs de 18 heures, soit après la fermeture de la plupart des magasins, les rues étaient quasi désertes. Seulement quelques piétons et voitures circulent autour du supermarché encore ouvert, donnant un semblant d’activité à une ville ressemblant alors plus à une ville fantôme.

A ce constat s’ajoute une autre observation qui m’a vraiment attristé : la pauvreté et la clochardisation des aborigènes. Ils errent dans les rues ou se retrouvent en petits groupes sous les abris bus. Très souvent, ils sont saouls et se gueulent dessus. A Darwin où là aussi les aborigènes sont dans cet état, il m’est venu à l’esprit le mot de « zombie » quand j’ai croisé une ou deux personnes titubant, mal fagotées et surtout le regard vide. Ce sont des exceptions ? Non, c’est ça qui est terrible. Aujourd’hui, les aborigènes sont les fantômes d’eux-mêmes. Ils vivent soit dans leur communauté (ou réserve) pour préserver leur passé ou bien ils subsistent en ville avec leurs maigres allocations octroyées par le gouvernement australien.

Au début 2008, le Premier Ministre Australien a présenté ses excuses aux peuples aborigènes pour les torts qui leur ont été infligés. C’est un premier pas, mais vu le fossé séparant les premiers habitants de l’Australie et les descendants des britanniques, seul un pas de géant sera capable de le franchir. Juste quelques chiffres. Leur espérance de vie est 17 ans moindre que celle des australiens « blancs » et leur revenu moyen est d’environ 40% d’un non-aborigène.

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Le parc de Litchfield sera la seule sortie que j’aurais faite depuis Darwin. Le site est très connu pour ses très belles cascades dont certaines sont propices à la baignade.

J’ai rencontré Aldo, un italien qui parle très bien français, accompagné de sa femme. Ils ont aux environs de la cinquantaine et passent leur temps à voyager. J’ai passé en sa compagnie des moments incroyables. Je ne peux malheureusement pas vous rapporter ce qu’Aldo m’a raconté car d’une part je ne veux pas lui porter préjudice et d’autre part, je n’ai pas envie d’avoir la mafia aux fesses.

Pour revenir à la balade, notre premier arrêt fut un champ où sont érigées des genres de stèles funéraires. En fait, ce sont des termitières magnétiques. Magnétiques car elles sont parfaitement alignées du nord au sud.

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Après le déjeuner, nous avons consacré le reste de la journée à visiter les cascades. Avec en prime, une baignade bienvenue dans le courant de l’une d’entre elle.

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Dernière photo pour les amoureux de la nature. Deux beaux spécimens de la faune australienne, l’”australus tatoum”. Deux impressionnants exemplaires d’une espèce qui n’est pas du tout en voie d’extinction.

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Darwin, une petite ville d’environ 70000 habitants, a deux langues officielles : l’anglais et le français. Ne perdez pas de temps à aller sur Wikipédia pour vérifier et me contredire, vous ne trouverez rien. Le gouvernement n’a pas officialisé cette information mais c’est un fait. Un nombre incalculable de nos compatriotes ont élu domicile dans cette bourgade du nord de l’Australie. Bon… ok. Trêve de plaisanterie, il s’agit évidemment et principalement de jeunes venus ici pour travailler et profiter de leurs gains acquis dans de petits de boulots pour ensuite visiter le pays ou bien visiter l’Asie, toute proche. J’avoue avoir été surpris par une telle concentration de français, que je ne m’explique pas. Ce qui est sur, la nourriture n’y est pour rien.

Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas vous décrire mes visites, les musées ou le centre commercial mais plutôt vous dresser un court portrait des français avec qui j’ai passé le plus clair de mon temps à Darwin.

Tout d’abord Virginie. Je l’ai rencontrée au McDo. Elle occupe le fabuleux poste d’équipier et les premiers mots qu’elle m’a adressé sont « Next please ». Mon regard s’est tout de suite porté sur son badge, mon cerveau a sans doute détecté que le « next please » ne sonnait pas vraiment australien.. Je lis Virginie. Je passe alors ma commande en français. Ça l’a un peu dérouté mais, très vite, elle reprend ses esprits et engage la conversation, avec l’accent du sud ouest. Comment je m’appelle, qu’est-ce que je fais sur Darwin, combien de temps je reste en Australie, quelle est la marque de mes sous vêtements… Je lui raconte brièvement mon périple pendant qu’elle continue à servir les autres clients. Comme elle me dit qu’elle va se rendre d’ici peu sur Bali, je lui file l’adresse de mon blog qui peut l’aider, surtout pour avoir une idée du budget. Virigine est le genre de personne conviviale, toujours le sourire aux lèvres et qui vous mets très vite à l’aise. Finissant son service, elle me propose de l’accompagner jusqu’à son backpacker (auberge de jeunesse). J’y fais la connaissance d’une petite fraction de ses amis (sur facebook, elle en a 98)

Alice et Victor. Deux p’tits jeunes qui adorent les pommes de terre aux oignons, cuisinées soit avec des œufs soit avec du poulet. Ils ont fait quelques économies en faisant de petits boulots de-ci de-là et sont en partance pour le Vietnam, le Laos et le Cambodge. Ils se sont donné un mois pour faire ce périple. Beaucoup trop court, leur dis-je. Je leur raconte mon voyage dans cette partie du monde, j’insiste aussi sur une qualité qu’il leur faut absolument développer : le marchandage. Alice et Victor sont du genre à vivre à la cool, sans se presser et à faire les choses à la dernière minute. Par exemple, ils ont pris le taxi pour l’aéroport à la dernière minute et ont raté leur avion, ben, à la dernière minute. Par chance, la compagnie aérienne leur a trouvé deux places pour le surlendemain, sans frais.

Rémy. Étudiant en finances, il est aux pays des koalas depuis plusieurs mois et semble bien s’y plaire. Rémy ne se dévoile pas trop et préfère s’exprimer à travers la nourriture. Une tasse à café piquée à sa voisine et une tartine de Nutella, c’est son bonheur. Plus sérieusement, il est à la recherche d’un job pas trop mal payé et qu’il souhaiterait conserver un petit moment. Pas évident car la demande est forte et la concurrence rude. A cela s’ajoute une extrême précarité car on peut se faire virer du jour au lendemain par un « Casse toi pauv’jeune » reçu par SMS. Virginie l’a hélas expérimenté.

Dernier portrait, Julien. Je l’ai rencontré au backpack où je suis descendu. A 28 ans, il a décidé de se donner du temps. Une ressource qu’il gère habituellement sur son agenda de consultant en informatique. Aujourd’hui, il n’a plus d’appartement et l’agenda est quelque part dans des cartons qu’il a laissé en France. Julien profite de ce temps libre pour aller à la rencontre des gens. Depuis janvier, il voyage. En Ethiopie, en Iran, en Afrique du Sud… A chaque fois de nouvelles rencontres qui lui apprennent énormément sur le monde tel qui l’est et sur lui-même. Ce long voyage, qui l’a fait également passé par la Thaïlande – ses plages, ses temples et ses lady bars – puis bientôt par le Japon, est aussi l’occasion d’avancer sur autre genre de projet : l’écriture d’un roman. Il m’en a longuement parlé et j’avoue avoir été impressionné. L’histoire mêle biographie, politique, macro économie et anticipation. Je n’en dis pas plus car je sais que Bernard Werber lit mon blog et je sais aussi qu’il est à court d’inspiration…

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Julien et Constenza, une jeune allemande qui a beaucoup apprécié la Turquie

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Au milieu, Rémy et Victor. En bas, au centre, Alice et à droite Virginie.

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Bonjour Cairns, bonjour les nuages et bonjour la pluie. Oh, certes la température est agréable, certes il ne pleut pas longtemps ni des cordes mais cela suffit à limiter à sa portion la plus congrue mes activités.

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Je suis parti en excursion à Cape Tribulation, site réputé pour sa foret tropicale humide d’une « beauté à couper le souffle » . Pour l’humidité je confirme, en effet dès que l’on sortait du mini bus, il se mettait à pleuvoir. Pour la beauté à couper le souffle, je confirme de nouveau. Je l’ai pleinement admirée sur les cartes postales des magasins de souvenirs.

Cette sortie, genre classe verte, avec un guide aborigène très loquace et très heureux de partager des histoires sur sa région (ne me demandez pas des détails, je n’ai quasiment rien capté), a débuté par la visite d’un petit zoo. L’attraction majeure est bien sur les crocodiles. Petits ou grands, ils partagent tous le même sens du camouflage. Il faut vraiment avoir l’œil affuté pour détecter celui du reptile, avec sa pupille en forme de « I », qui se cache parmi les algues qui recouvrent totalement la surface du petit étang. Mais tous ne jouent pas à cache-cache, il y a aussi des exhibitionnistes qui aiment à s’étaler au soleil (en l’occurrence c’est plutôt sous la pluie. Je pense, personnellement, que le soleil ils s’en foutent. C’est juste pour être plus proche des touristes et être prêt à bondir sur l’un d’eux si jamais il y en a un qui tombe de la passerelle d’observation…)

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Nous nous sommes ensuite rendu dans la foret tropicale. Le peu que j’ai vu m’a vraiment impressionné. Végétation dense qui, parfois, laisse à peine traverser la lumière du soleil. Ce qui explique pourquoi des plantes au sol ont développé tout au long de leur évolution des feuilles immenses afin de capter le maximum de lumière, indispensable à la photosynthèse. Autre curiosité, certains arbres ressemblent à des sortes de fusées, comme celle de Tintin, car leur base est construite en forme d’ailerons. D’après ce que j’ai compris, ce sont en fait les racines de l’arbre qui ont adopté cette forme singulière afin de s’assurer une prise au sol à toute épreuve.

Cette courte promenade dans la foret a aboutit sur la plage, où même par beau temps, il est vivement déconseillé de se baigner en raison des requins mais surtout des méduses qui sévissent à certaines périodes de l’année. La foret se transforme ici en mangrove, comme si elle ne voulait pas concéder le moindre centimètre carré à la mer.

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Le guide nous emmène ensuite faire une croisière sur une rivière afin de mieux faire connaissance avec la faune. Vu la météo, on n’a pas vu grand chose : un petit crocodile d’eau douce, immobile au bord de l’eau et une foultitude de moustiques. Heureusement que j’avais mon répulsif assis à coté de moi, une jeune française qui a ce don d’attirer sur soi ce genre d’insectes, laissant ainsi une paix royale à son entourage :D

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L’excursion s’est terminée par un arrêt gourmand, chez un fabricant de glace artisanale que j’ai beaucoup apprécié. Comme la grosse bébête qui a installé sa toile à deux pas du comptoir ?

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Pour revenir à la météo, elle s’est un peu améliorée pendant mon séjour à Cairns ce qui m’a motivé à faire une sortie sur la barrière de corail. Être si prêt de ce célèbre site sans faire au moins une plongée aurait été dommage. Même si je ne m’attendais pas à quelque chose d’extraordinaire au vu du temps nuageux et surtout d’une visibilité moyenne, j’avoue avoir été un peu déçu. D’autres plongées et surtout les deux ou trois séances de snorkeling à Bali et Lombok m’ont cent fois plus émerveillés. Mon estomac, lui aussi, n’a pas du tout aimé la barrière de corail et me l’a fait savoir. J’ai toujours plus ou moins le mal de mer lorsque je prends le bateau pour plonger mais jamais au point de dégobiller. Malgré tout, j’ai apprécié cette sortie en mer, après les 2 jours très stressant que j’ai vécu suite à un gros problème de carte bancaire bloquée. Mais cette histoire là, je ne vous la raconterais pas. Je vous laisse imaginer comment cela s’est terminé…

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