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Départ : Ghyaru (3670 m)
Arrivée : Ghyaru (3670 m)

Nous sommes restés à Ghyaru pour une nuit supplémentaire afin de bien nous acclimater à l’altitude. Dans la matinée, nous avons rejoins le camp de base du Pisang peak par une très longue et raide montée (on commence en à avoir l’habitude). Sur le chemin nous avons franchi le cap des 4000 mètres d’altitude. Je m’attendais à quelques effets comme essoufflement ou étourdissement mais je n’ai rien ressenti. On s’arrête quelques instants pour contempler les sommets de l’Annapurna II et III. On aperçoit au loin le bout de vallée menant au Thorong La, le col situé à 5416 mètres.

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Puis on reprend notre montée. Le porteur avec qui j’étais fais un léger détour mais on rejoins vite le reste du groupe. Le camp de base est en vue (c’est à dire de simples murets de pierre servant de protection aux tentes des alpinistes en expédition. En ce moment, il n’y a personne). Nous y faisons une pause de plusieurs minutes et je regarde l’altimètre de Pierre : 4200 mètres. Ouhaaa, je ne suis jamais monté aussi haut ! Avant qu’ils ne décampent, nous apercevons des sortes de chamois appelés ici des sheep blue. Une femelle Yak restera plantée à quelques mètres de notre groupe à nous regarder manger biscuits et fruits secs. C’est bien un bovin !

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Au retour on empruntera un raccourci dans un bois de pinède, qui était, j’en suis sur, une première pour le guide aussi.

Après le diner, la soirée s’est poursuivie autour du poêle à bois en compagnie de Gopal et des porteurs. Il nous a raconté comment les gens de Ghyaru vivaient. Ils ne sont pas aussi pauvres que leur style de vie peut le laisser croire. Le tourisme leur apporte de très bons revenus. L’argent tiré de ce business leur permet notamment d’envoyer leurs enfants dans de bonnes écoles à Kathmandu.

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Non, ce n’est pas Durbar le retour. Ici, il s’agit de la place du palais de la ville de Patan, située au sud de Kathmandu. Comme dans la capitale, des dizaines de temples sont regroupés autour de l’ancien palais. A la différence notable que l’architecture est beaucoup plus riche et dense. Je n’en dirai pas plus, car je le répète, je n’ai aucune connaissance en hindouisme et en bouddhisme et je ne me risquerai donc pas à en parler. Je laisse plutôt parler les images.

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Avant de terminer ce post, je ne peux résister à vous montrer une fresque peinte sur le mur d’une rue, juste à coté de la place. Elle m’a fait sourire mais je cherche encore la signification.

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Deux jours consacrés à cette autre “ville lumière” sont, je pense, largement suffisant pour se faire une idée assez juste de Shanghai.

Il ne faut évidemment pas manquer la promenade, dès la nuit venue, sur le Bund (quai) qui longe la rivière Huangpu. Tous les gratte-ciel et autres bâtiments sont illuminés dont la fameuse tour Jinmao. Sans compter les inévitables panneaux publicitaires lumineux greffés à certains de ces gratte-ciel. Les bateaux et autres ferries convoyant à leur bord touristes ou gens du coin, participent eux aussi au concours du “admirez-moi, mes guirlandes lumineuses en jettent plein les yeux”. Le tout donne un spectacle à la limite du féérique. Bref, j’ai adoré.

Vue du Bund

Le Bund

Vue du Bund

Fontaine sur le Bund

La deuxième journée fut consacré au quartier de la French concession. C’est une partie de Shanghai où subsistent encore quelques bâtiments construit pendant la présence française dès 1863. En fait, ce qui m’a le plus rappelé la France, c’est l’omniprésence de platanes le long des rues. Si on m’avait dit un jour qu’un platane me ferait plus d’effets qu’une belle demeure à la french style ! Je précise toutefois, que ces belles demeures, il n’y en plus des masses et sont très bien gardées. Peut-être sont-ce des bâtiments officiels ?
J’ai aussi noté dans ce quartier, le présence de pas mal de cabinets d’architectes et de designers (pas forcement français).

French  Concession

French Concession

Le musée de Shanghai fut ma dernière visite de cette tranquille journée. Il regroupe plusieurs collections d’objets chinois à travers l’histoire :
- la porcelaine
- l’art de la calligraphie et son évolution dans le temps
- la pierre de jade et son usage
- la peinture sur toile
- la sculpture
- la représentation des minorités ethniques par des costumes et masques.

Musée de Shanghai

Musée de Shanghai

Musée de Shanghai

Musée de Shanghai

Musée de Shanghai

Musée de Shanghai

Musée de Shanghai

Après un rapide diner dans une gargote chinoise, je me suis promené dans la principale rue commerçante. Avec, comme d’habitude, beaucoup de panneaux publicitaires lumineux, beaucoup de boutiques et beaucoup de monde. Petite originalité que je n’avais pas vécue dans les autres villes, la sollicitation quasi permanente de rabatteurs voulant m’entrainer soit :
- dans des boutiques de montres de luxe, de lunettes de soleil et autres super T-shirts
- dans des salons de massage ou des bars où m’attendent des “beautiful ladies” pour “sex, blow job” etc etc. J’ai vite pris le parti d’en rire mais c’est quand même lourd. J’ai regretté de ne pas avoir un peu approfondi mon chinois. Comment dit-on “va te faire voir ?”. Mais j’ai quand même beaucoup apprécié cette balade, la glace à la fraise aussi, sous un temps très doux.

Gargotte

Lacoste new look

Il fait doux

Rue commerçante dans Shanghai

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Une fois n’est pas coutume, j’ai acheté un tour où tout est organisé : mini-bus, billets et guide.

Nous étions un peu moins de 30 à partir à 7h du matin pour 2 heures et demie de route et une centaine de kilomètres, avant d’atteindre Jinshanling, le point de départ de notre balade sur la célèbre Muraille.

Je fais une aparté. Seules certaines sections du mur existent encore. Elles sont visibles en plusieurs endroits, plus ou moins proche de la capitale. Et certaines sont plus fréquentées que d’autres. Fin de l’aparté.

Depuis l’entrée du parking, on n’a mis seulement quelques minutes pour atteindre les premières marches menant à la muraille. Encore quelques foulées supplémentaires, ça y est, je marche sur la Grande Muraille de Chine.

La Muraille de Chine

La Muraille de Chine

La Muraille de Chine

La Muraille de Chine

Quelle émotion ! Durant les 3 heures de la balade, je n’est cessé d’être impressionné par l’ampleur de ce gigantesque ouvrage. Chaque tour, chaque pan de la muraille épouse parfaitement le terrain. Or, le terrain ici, ce sont des collines voire le début des montagnes. Imaginez le travail colossal que cela a représenté pour des milliers d’hommes, très certainement réquisitionnés par les différents empereurs qui n’ont cessé de vouloir achever cette barrière militaire. Combien de ces petites mains sont mortes à l’ouvrage ? Une légende raconte que des os humains ont été mélangés aux pierres composant la muraille.

Ces 3 heures ont vite passé. Ça monte, ça descend. Certains passages, en ruine, sont délicats à franchir.

La Muraille de Chine

La Muraille de Chine

La Muraille de Chine

La Muraille de Chine

Que vous regardiez devant vous, derrière vous, la muraille et ses tours de guet sont visibles à perte de vue. Aujourd’hui, elle ne protège plus rien. Dorénavant, c’est à nous d’en prendre soin car le temps fait son œuvre.

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Le lendemain, j’ai filé sur la fameuse place Tian’anmen, sous une météo digne d’un automne londonien. Ce que je vais vous dire va vous faire rire, mais jamais depuis mon arrivée dans le pays, je n’avais vu autant de chinois en même temps. La place était littéralement envahie d’un nombre incalculable de touristes chinois. Je n’ose imaginer les périodes de vacances ou les week ends. C’est vrai que cette place donne accès à la Cité Interdite, à l’obélisque érigée en l’honneur des Héros du Peuple et surtout au mausolée où repose la momie de Mao.
N’étant pas fan du formol et autre conservateur chimique, je me suis directement rendu à la Cité Interdite, dont l’entrée est gardée par Mao. Pas la momie mais son portait.

Tian\'anmen

Tian\'anmen

Un militaire et un extincteur au repos.


Petite surprise, à mon sens, est la présence de militaires en train de s’entrainer en public à l’ordre serré.  C’est à dire, faire attention à ce que la pointe de sa chaussure soit bien alignée avec celle de son voisin, à ce que le bout de son nez ne dépasse pas celui de son voisin. Bref, ce qui fait qu’une parade militaire est une réussite mais dont tout le monde se fout sauf vos parents.

La Cité Interdite est un vaste domaine occupé principalement par des cours où s’érigent des bâtiments plus ou moins importants. Une sorte de ville dans la ville. Certaines bâtisses abritent des collections diverses d’objets anciens, utilisés au temps des empereurs.

Cité Interdite

Objet visible dans la Cité Interdite

Objet visible dans la Cité Interdite

Cours dans la Cité Interdite

D’autres bâtiments, plus importants, renferment… eh ben je n’en sais rien. Leur accès est gardé par une barrière et faut pousser des coudes (ou mamie et papy, j’en ai un peu honte) pour espérer distinguer quelque chose. J’avoue que je n’ai rien vu et j’ignore toujours pourquoi il y avait autant de ferveur.

Cité Interdite

Cité Interdite

Ferveur Objet dans la Cité Interdite

De temps en temps, des courettes apportaient un peu de tranquillité (enfin, je me comprends).

J’ai fini la visite de cette fameuse Cité Interdite par le jardin impérial où à nouveau j’ai pu mesurer à quel point les touristes chinois sont organisés : un/une cheerleader avec son étendard et son casque-micro à la Madonna précédent son groupe reconnaissable à leur casquette rouge ou orange ou blanche ou bleue ou bien un mix de ces couleurs.

Jardin dans la Cité Interdite

Jardin dans la Cité Interdite

Jardin dans la Cité Interdite

Jardin dans la Cité Interdite

Jardin dans la Cité Interdite

Bref, le jardin c’est pas mal, mais avec une gestion du nombre de touristes sur les lieux, c’est mieux.

Que retenir de la Cité Interdite ? C’est impressionnant mais ça manque d’âme. En effet, rien n’habite ces bâtiments ou ces cours. Reconstituer la vie au quotidien avec meubles et autres ustensiles auraient apportés plus de chaleur, je pense.

Toutefois, j’ai laissé faire mon imaginaire, aidé par des films comme Le dernier Empereur, pour créer mes propres images de la vie au temps des empereurs et de leur cour, dans cette ville où le quotidien se disputait aux intrigues d’un pouvoir féroce et pourtant si fragile.

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