Archives pour la catégorie “Inde”


Petite ville du Rajasthan, construite autour d’un lac (étang est le mot le plus adéquat), Pushkar est un havre de paix pour un voyageur qui vient de passer plusieurs jours dans les grosses métropoles.

Ici, pas ou peu d’auto-rickshaw, quasiment pas de pollution, beaucoup de verdure même si le sol de la région est aride. Pushkar est une ville importante de pèlerinage pour les hindous et compte donc son lot de temples dont un dédié à Brahma. La ville impose un comportement assez strict (tenue vestimentaire décente, pas de signes ostensibles d’affection, pas de consommation d’alcool, ni de viande et d’œufs). Mais comme toute prohibition qui se respecte, on trouve facilement une p’tite bière ou du hash. Malgré ses limites, Pushkar attire beaucoup de touristes, heureusement pas assez pour se sentir envahi. Beaucoup affichent un look plutôt hyppie / rasta.

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L’étang constitue l’attrait principal de la ville. D’abord parce que ses eaux sont sacrées et expliquent la présence de ghats. Ensuite, les pèlerins viennent se baigner dans ses eaux afin de se purifier. Enfin, d’un point de vue purement touristique, c’est un endroit idéal pour contempler le coucher du soleil sur la ville.

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Le reste du temps, on s’est un peu baladé. Dans la rue, un soir, on a croisé une procession accompagnant très certainement un mariage. Sinon, on a grimpé sur une colline qui abrite le temple de Savitri, qui a donné l’occasion de voir une race de singe que je n’avais pas encore vue et de contempler la ville en hauteur. A part ça, on a pas mal glandé. Comme en vacances…

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Je ne vais pas m’attarder sur les monuments ou autres sites que nous avons visités avec Yanick. Ils ne sont pas inintéressants mais j’ai vu mieux. En bref, on a visité :

  • la vieille ville (la « ville rose »)

  • le Jantar Mantar. Il rassemble des édifices de mesure astronomique bâtis au 18ème siècle par le Maharadja Jai Singh. Ces instruments de mesure sont en fait des genres de sculptures géantes qui indique non seulement le temps mais calcule aussi les éclipses ou la progression du soleil dans le zodiaque.

  • le Royal Gaitor. C’est un ensemble de cénotaphes royaux en marbre blanc richement sculptés

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Pour la visite de ces sites, nous avons loué les services d’un jeune conducteur d’auto rickshaw pour la journée. Pour être tout à fait exact, c’est lui qui s’est proposé la veille, quand il nous a amené à notre hôtel. Il a une vingtaine d’année, du bagout et est très sympa. Trop sympa. Beaucoup trop pour être honnête comme on l’a constaté hier soir.

Dans la journée d’hier, il nous avait parlé d’une « party » (ou fête pour parler français) à laquelle nous étions invitée et où seraient présent son boss et d’autres touristes. Même si nous n’avions rien demandé, le geste est apprécié. Toutefois, nous nous sommes posés des questions sur cette « party ». Le jeune conducteur nous donnait peu d’infos mais nous en parlait très souvent. Comme Yanick, j’étais presque sûr que ce n’était qu’un moyen de nous demander des roupies. D’un autre coté, peut être étions nous devenu trop méfiant et que nous risquions de passer à coté d’une bonne soirée avec des indiens et d’autres touristes. Tout de même, je ne sentais pas cette invitation et de plus, j’étais en petite forme donc je n’y suis pas allé. Yanick a accepté d’y aller, plus par curiosité que par réelle envie de faire la fête. Par précaution, il est parti avec seulement 1000 roupies et rien d’autre.

Une heure s’est à peine écoulée, que Yanick revient à la chambre d’hôtel. Il me raconte qu’il s’agit bien d’une entour loupe. C’est la fameuse arnaque aux pierres précieuses que relate le Lonely Planet. A force d’insister auprès du conducteur du rickshaw qui l’emmenait à cette « party », Yanick a eu quelques bribes d’informations qui ont fait tout de suite tilt. Ni une ni deux, il a demandé à retourner à l’hôtel sous un faux prétexte et, une fois arrivé, à planter le conducteur en lui disant qu’il avait deviné l’arnaque. Il n’a pas bronché et est reparti avec la mine des mauvais jours, en pensant surement à l’engueulade qui l’attendait quand il se présentera devant son boss sans le « pigeon »…

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Delhi, capitale de l’Inde. Paradoxalement, cette ville a peu de chose à offrir à un touriste. Le plus connu des monuments, le Red Fort, est assez décevant. Il ne vaut pas le fort d’Agra. La grande Mosquée où les pigeons de la ville ont élu domicile, offre une vue imprenable sur Meena Bazaar, qui, comme son nom l’indique, est un bazar. Il y a aussi des tombeaux, des musées que je n’ai pas visités par manque d’envie et de temps.

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Par contre, la présence du métro est un vrai soulagement pour mes oreilles et mes poumons. Toutefois, il n’y a que trois lignes, ce qui est insuffisant pour se déplacer dans tout Delhi.

Finalement le quartier le plus plaisant que nous ayons visite est Connaught Place. C’est une grande place circulaire divisée en quartier nommés blocks. On y trouve magasins de vêtements de marque, de l’équipement électronique, des librairies et des bars & restaurants. C’est un endroit très sympa où passer la soirée devant une bière et un bon repas.

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Notre départ pour la gare d’Old Delhi fut l’occasion d’assister à une scène qui m’a, au fond, attristée. Yanick marchandait auprès d’un conducteur d’auto rickshaw pour nous amener à la gare. Il refusait notre prix mais un autre conducteur, présent, à accepter notre proposition. Le premier conducteur n’a pas du tout apprécié cette concurrence, limite dumping, et lui a donné une bonne tape sur l’arrière de la tête. Notre conducteur a plutôt bizarrement réagit. Il a sourit, visiblement indifférent à la colère de son collègue. Je pensais qu’il existait une sorte d’accord plus ou moins formel entre tous les conducteurs pour ne pas descendre en dessous d’un certain prix mais je me trompais. Business is business et chacun pour soi.

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Deuxième voyage en train de nuit. Cette fois-ci, ce n’est pas en 1ère classe couchettes, mais en classe Sleeper, soient 6 couchettes dans le compartiment et 3 couchettes dans l’allée. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est assez confortable. Par contre les horaires sont pas vraiment respectées. Aussi bien au départ qu’à l’arrivée. Ainsi notre train est entré en gare d’Agra avec 4 heures de retard. C’est un des charmes de l’Inde, faut être patient et prendre les choses avec sérénité.

Avec Yanick, on a prévu de rester seulement 2 petites journées dans la ville, le temps de voir Fort Agra et le Taj Mahal.

Fort Agra étant très proche de notre hôtel (ou le réceptionniste a dû être gardien de prison dans une réincarnation précédente), on a fait le trajet à pied sur une route interdite aux véhicules à moteur. Seuls les rickshaws, les carrioles tirées par les chevaux et les dromadaires sont autorisées à circuler.

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La visite du fort nous a fait une très bonne impression, tout à fait inattendue. On s’attendait à voir seulement des remparts alors que c’est une petite ville àl’intérieure des remparts que l’on découvre. La construction du fort, en gré rouge, commença en 1565. On peut voir plusieurs bâtiments comme le pavillon des audiences publiques et privées, le palais des miroirs, un jardin moghol, des mosquées et un palais en marbre blanc.

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Le clou de notre visite à Agra, le Taj Mahal, est une véritable splendeur. Le fait qu’il soit l’emblème de l’Inde et qu’il soit inscrit au patrimoine Mondial est totalement justifié. Ce mausolée fut construit par l’empereur Shah Jahan pour recevoir le corps de sa femme bien aimée décédée alors qu’elle accouchait de leur 14eme enfant., en 1631. L’édifice fut achevé en 1653. Il est compose de marbre blanc et est décoré avec des milliers de pierres semi précieuses (très bien incrustées). Un jardin, une mosquée, un jawab et un bâtiment abritant un petit musée sans intérêt entourent le Taj Mahal.

Le joyau de l’Inde est bâti sur une plateforme de marbre. Le battement central, le mausolée, renferme deux cénotaphes, celui de l’empereur et de sa femme. Quatre minarets, purement décoratifs, ont été érigés aux quatre coins de la plateforme. La magie a opérée dès notre arrivée sur place aux environs de 9 heures, profitant ainsi de la lumière du soleil, encore bas à l’horizon. Je suis resté abasourdi devant la majesté de cet édifice. Ce blanc, ces lignes épurées, la symétrie parfaite de l’ensemble sont un véritable régal pour les yeux. Cette visite restera l’un des temps fort de mon voyage en Inde. Je n’en doute pas une seconde.

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L’intérêt de Varanasi peut se résumer à un mot : le Gange. C’est ahurissant les scènes qui se déroulent quotidiennement au bord de ce fleuve sacré. Bien sur, les crémations occupent une place importante. Un adolescent nous explique que les enfants, les femmes enceintes, les personnes mordues par un serpent et les lépreux ne sont pas incinérés à leur mort car considérés comme “impurs”. Ils sont lestés de pierres et jetés dans le fleuve. D’autres activités plus ou moins insolites à mes yeux d’occidental, se déroulent dans le fleuve ou autour. Passes de cricket, bains pour se laver, quelques longueurs pour faire un peu d’exercice, le nettoyage du linge de maison et de la vaisselle, les prières face au fleuve, les séances de yoga, la baignade des vaches et sans oublier les centaines de bateliers promenant touristes ou locaux.

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Promenade fluviale que nous avons faite très tôt un matin avec Yanick, juste avant le lever du soleil. Je n’ai rien vu d’extraordinaire, seulement les scènes citées plus haut. Toutefois, mises bout à bout, elles créent une ambiance difficile à qualifier sinon qu’elles occupent à la fois l’espace et l’esprit. J’ai pensé, à un moment, en voyant et en entendant un hindou rire à gorge déployée comme un démoniaque (il le faisait exprès…), qu’un être humain pouvait, ici à Varanasi, perdre la raison.  Mais la fin de la balade approche et on est ramené à la réalité par le batelier qui nous réclame son dû.

Hors le Gange, dans la ville même, rien d’intéressant à part sans doute son dédale de ruelles, entre la route principale et le fleuve, formant un labyrinthe où l’on s’égare assez vite. Ca peut même devenir un jeu ;-)

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