Archives pour la catégorie “Bali”


Ubud, telle une épice indispensable pour donner de la saveur à un plat, fait de Bali une destination à part dans la catégorie des lieux touristiques basés sur le triptyque « sea, sun and fun ». La peinture et la danse traditionnelle sont la saveur que distille Ubud depuis le début du 20è siècle. Dès que je suis arrivé en ville, il a suffit que je marche quelques mètres pour tomber sur une échoppe d’un artiste qui expose ses œuvres voire qui peint sous vos yeux son prochain tableau. Bon, ce sont souvent des imitations mais l’essentiel est que les balinais conservent et transmettent cette fibre artistique, ravivée dans les années 30 par des artistes occidentaux comme Walter Spies ou Rudolf Bonnet.

Après avoir déposé mes affaires dans mon bungalow, qui donne sur un jardin très agréable, je me dirige vers le centre de la ville pour me renseigner sur l’autre activité artistique qui fait la réputation de Bali : les danses traditionnelles. En chemin, je m’arrête devant un temple, attiré par de la musique. Quelques jeunes femmes enchainent des mouvements chorégraphiques devant un homme et une femme qui semblent être des professeurs. Les musiciens, des percussionnistes, jouent sans s’arrêter qui le gangsa (genre de xylophone), qui le kendang (tambour), qui le trompong (gong horizontal), qui le kempli (petit gong) et qui les cengceng (cymbales). Tout cet ensemble s’appelle le gamelan. (merci LP, pour ces infos) Je reste un bon moment à assister à ces répétitions publiques, interrompues quelques fois par des enfants turbulents, mais sans que cela gêne qui que ce soit, avant de me rendre au centre touristique qui me donne la liste des spectacles. Je n’ai que l’embarras du choix car il y a des représentations tous les soirs et chaque soir offre la possibilité de choisir parmi les 3 ou 4 styles de danses traditionnelles. Je me fait alors aborder par une jeune vendeur de ticket pour un spectacle qui va avoir lieu ce soir. Méfiant, je ne lui achète pas le ticket et je lui dis que je reviendrai plus tard.

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Je poursuis ma promenade de reconnaissance du centre d’Ubud. Plus je marche et plus j’apprécie cette ville. Très arborée, facile pour s’y diriger, petits restaurants qui semblent sympa, bref le charme opère. Seule ombre dans ce tableau, la chaleur pesante qui ne motive pas à se bouger.

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Sur le chemin du retour vers ma guesthouse, je passe devant les étals du marché, juste par curiosité. On trouve principalement des articles pour touristes dont un extraordinaire ouvre-bouteille pour le moins original. J’en avais déjà vu à Kuta, ville « sea, surf, fun and beer », où je m’étais dit qu’après 3 bières, je pouvais comprendre qu’on achète ce genre d’article mais ici à Ubud, je trouve ça totalement incongru. Voilà une photo, et vous comprendrez de quoi je cause.

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Sans transition, je passe maintenant au moment fort de la journée, à savoir le spectacle de danse. Quelques minutes avant le début du show, je retourne voir le jeune vendeur dont j’ai parlé plus haut pour lui acheter un ticket. Le spectacle commence à 19h30 et je décide d’y aller de suite afin d’avoir une bonne place et de diner ensuite. Le spectacle se situe dans un temple et la danse de ce soir se nomme Kecak, composé habituellement d’un chœur d’hommes mais ce soir le chœur est 100% féminin, les seules femmes Kecak de Bali proclame la brochure que l’on m’a remis avec le ticket. Ce chœur émet une sorte de « Chak a chak a chak », imitant le cri des singes. Au centre du chœur évolue trois danseuses interprétant 3 princesses de Kasi. Évidement, il va arriver un malheur à ces 3 jeunes princesses : elles se font enlever par le méchant Bhisma. Heureusement, elles seront secourues par un jeune homme qui tuera Bhisma à coups de flèches. Le spectacle, qui se termine par une danse trance – un homme chevauchant un cheval de bois marche dans un feu et ses braises - dure un peu plus d’une heure. Écrit comme ça, ça ne donne pas forcément envie mais je vous garantis que c’est un spectacle envoutant, magnifiquement interprété et dansé. Bref, j’ai adoré.

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Non, Lovina n’est pas l’arrière petite-fille de Lova Moor mais une zone balnéaire au nord de Bali. Je dis une zone car en fait Lovina regroupe un ensemble de villages bordant la cote balinaise et que, pour une raison que j’ignore, on appelle Lovina.

La caractéristique principale de Lovina est sa tranquillité. La mer, protégée par des récifs, est calme. Les restaurateurs, hôteliers et autres commerçants languissent sous la chaleur sur le pas de la porte de leur commerce, guettant le moindre touriste. Heureusement que les vendeurs ambulants sont là pour donner un peu de piquant en tirant de sa lecture ou de sa sieste, le touriste allongé sur la plage ou caché derrière un bateau de pécheur.

A l’origine, je n’étais pas venu à Lovina à la recherche de tranquillité mais pour faire de la plongée sous-marine. J’y ai renoncé car d’une part je manquais de motivation, d’autre part je n’étais pas convaincu que le site valait autant le coup que ça et enfin, je me suis rendu compte que les iles Gili, à deux pas de Lombok où je me rendrai d’ici quelques jours, étaient un lieu plus propice à la plongée et moins cher.

Du coup, pendant les quatre jours où je suis resté à Lovina, je n’ai pas fait grand chose, à part lire et quelques courtes balades. Cette brève parenthèse dans un village à semi léthargique, je m’en suis rendu compte en cours de séjour, m’a fait beaucoup de bien et m’a donné encore plus envie de découvrir Ubud, ma prochaine destination.

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Kuta est l’endroit idéal pour le vacancier qui veut profiter de la plage pour bronzer, apprendre à surfer sur les petits rouleaux de la mer, dormir et manger pour pas cher et sortir le soir en discothèque. Sans oublier le shopping : artisanat local et copies de parfums ou de vêtements.

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J’avais prévu d’y rester trois jours et finalement deux jours me suffiront. C’est largement assez pour attraper un coup de soleil (le ciel étant couvert, je n’ai pas mis de crème solaire. Je sais, c’est une erreur de débutant. En plus je me suis endormi sur la plage…) ou compter le nombre de touristes ne portant aucun tatouage ou encore regarder les avions atterrir, au loin, sur la piste de l’aéroport situé en bordure de mer. Un français, qui vit sur l’ile depuis quelques mois, m’a dit que les autorités songent à construire un 2è aéroport au nord ouest de Bali. En effet, en cas de tsunami, celui actuellement opérationnel serait submergé et endommagé, isolant pratiquement toute l’ile. De plus ce 2è aéroport pourrait être un vecteur de développement économique de la partie nord ouest de l’ile.

Le temps fort de ce court séjour à Kuta est la lecture des noms des 200 victimes des attentats d’octobre 2002, gravés sur une stèle érigée à l’endroit où ont eu lieu les attentats. Près de la moitié des victimes étaient australiennes.

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Les 7 heures de vol entre Osaka et Bali se sont passées à un vitesse digne d’un supersonique. Pourtant, après coup, je n’ai pas l’impression d’avoir été occupé pendant tout ce temps là. J’ai rédigé 3 articles sur quelques unes de mes dernières visites au Japon, feuilleté le guide du Lonely, fait une ou deux parties de jeu de cartes et j’ai regardé Slumdog le millionnaire (enfin une partie, l’avion entamait son atterrissage au cours du film), et puis c’est tout. L’avion a-t-il traversé une faille spatio-temporelle ou bien c’est la petite bouteille de vin que j’ai bue au diner qui, comme les bonbons kiss cool, a eu un double effet sur ma personne ?

Si faille spatio-temporelle il y a, le pilote de l’avion n’a pas emprunté la bonne car nous sommes arrivés avec une demi heure de retard. Je sais, je chipote. Mais quand il est minuit et qu’il y a la queue aux guichets qui délivrent les visas (pour info, c’est 25 USD pour 30 jours), et que les agents de l’immigration ne sont pas pressés, je me dit qu’à une demi heure près, je serais déjà au lit. Cette formalité étant enfin accomplie, je me dirige vers le carrousel pour récupérer mon gros sac à dos. Plusieurs hommes se tiennent devant les bagages en attente. Habillés avec un genre d’uniforme bleu clair, je me demande ce qu’ils font près des bagages. Quand je vais pour me baisser afin de prendre mon sac, l’un d’eux me fait signe de n’en rien faire et le met sur ses épaules. Surpris, je me demande ce qui lui prend et mon regard tombe sur son badge où je lis « PO », le reste étant caché par les sangles du sac. Vous allez trouver ça idiot mais dans mon esprit, uniforme bleu ciel + PO = POLICE. J’ajoute que j’avais lu dans l’avion un article sur les attentats de Bali d’octobre 2002 . Mon cerveau était donc un peu conditionné pour faire ce genre de relation. Comme vous vous l’imaginez, il ne s’agissait pas d’un POlicier mais d’un POrteur ! (un flic qui porte des bagages, mais où avais-je la tête ? Le premier qui dit dans la bouteille de vin, je note son adresse IP et je l’envoie à Christine Albanel !!). Il m’emmène pratiquement de suite au bureau de change où je change un peu de dollar US histoire d’avoir un peu de Rupiah même si je sais que ce n’est pas le meilleur endroit pour avoir un taux correct. A peine ma liasse de Rupiah en poche, mon porteur me fait comprendre qu’il veut un pourboire et fait mine de poser mon sac à terre. Et moi je lui fait comprendre qu’on n’est pas encore à la sortie et qu’il aura son pourboire quand je verrais le chauffeur de l’hôtel où j’ai réservé et qui doit m’attendre depuis un moment. Étonné, il reste sur place à me regarder et je lui dit une deuxième fois qu’il aura son pourboire à la sortie et je m’en vais. J’ai bien compris que son plan habituel ne fonctionne pas et qu’il est maintenant obligé de se taper tout le couloir (qui fait seulement que quelques mètres). Il me suis donc malgré lui jusqu’à la sortie. Je lui donne un pourboire et je me dirige vers le chauffeur de l’hôtel qui patiente avec une pancarte où est écrit mon nom.

La distance entre l’aéroport et Kuta est courte. C’est donc assez rapidement que nous arrivons à l’hôtel et que je gagne ma chambre. Je me mets rapidement au lit après avoir mis le ventilateur sur sa vitesse maximale. Finie les températures fraiches du Japon et (re)bonjour les moustiques !

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