Archives pour février 2009

Je n’ai passé qu’une seule nuit à Battambang car je l’ai trouvée plutôt sans intérêt même avec les rares bâtiments de l’époque coloniale française, assez jolis. Mais à part ça, pas grand chose d’autre à voir dans la ville. Il y a bien le bamboo train à quelques kilomètres de là mais vu les photos affichées dans l’hôtel, je suis sceptique sur l’intérêt réel de cette originalité.

J’ai visité le temple de la ville qui comme les autres que j’ai pu voir au Cambodge est magnifique.

Passons à autre chose, go Phnom Penh !

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J’ai accolé dans le titre Siem Reap aux célèbres temples d’Angkor car cette ville constitue la base arrière pour l’exploration de ces temples qui se comptent en plusieurs dizaines. En effet, Siem Reap, en elle-même a vraiment peu à offrir aux visiteurs sauf le confort des hôtels, restaurants et bars construits pour coller aux goûts des occidentaux. Ce qui n’a rien de désagréable en soi, et moi le premier j’apprécie, mais là c’est vraiment too much. Seuls le marché et les gargotes installées le long des rues où l’on se restaure pour pas cher, donnent une touche d’exotisme.

Avant de commencer la visite des temples, je bouquine attentivement le Lonely Planet car il me faut répondre à quelques questions.

  • D’abord, combien de temps je consacre aux temples ? Le droit d’entrée est en effet lié à la durée de la visite. Un jour c’est 20 USD, 3 jours 40 USD et une semaine 60 USD. J’opte pour le forfait de 3 jours qui me donne un accès illimité à tous les temples sauf à ceux les plus éloignés de Siem Reap.
  • Deuxième question, comment visiter les temples ? En Tuk Tuk, en moto taxi ou en vélo ? Le premier jour, je ferai une partie de la visite en moto taxi pour me rendre compte de la distance que cela représente. En effet, les temples sont répartis sur une zone qui fait environ 24 km².
  • Enfin, troisième question, la plus difficile, dans quel ordre vaut-il mieux visiter les temples ? Le meilleur des timing est celui qui tient compte des heures du lever et du coucher du soleil pour profiter d’une meilleure lumière tout en évitant la foule. Mais c’est quasiment mission impossible. Les plus beaux temples sont assaillis justement à ces deux moments de la journée. Par contre, la pause déjeuner permet une visite plus tranquille mais adieu belle lumière.

Pour faire un peu d’histoire, les temples ont été construits sur une longue période qui va du 9è siècle après JC au 15è siècle. Les souverains du royaume d’Angkor, pour étaler leur puissance, s’empressaient, une fois sur le trône, de construire un nouveau temple. Ces temples ont bien sûr tous une vocation religieuse. En fonction des époques et des souverains, c’est tantôt le bouddhisme qui était consacré tantôt l’hindouisme. A part le temple principal, Angkor Vat, les autres sont tombés dons l’oubli durant de nombreux siècles, jusqu’à l’arrivée des français, au milieu du 19è siècle. C’est à partir de 1920 que débutèrent le long et fastidieux travail de déblaiement et de restauration des temples. Certains furent tellement envahis par la végétation que les archéologues en dégagèrent seulement une partie pour éviter un effondrement. Aujourd’hui encore, de nombreux pays financent la restauration de temples ce qui laisse imaginer l’énorme travail restant à accomplir. Depuis 1992, le site d’Angkor est classé au patrimoine mondial de l’humanité.

Comme je l’ai dit plus haut, on peut visiter les temples de différentes manières. Après la moto taxi, j’ai poursuivi mes visites à vélo, solution ne présentant aucune difficulté - le terrain étant plat - mais qui peut devenir harassante sous un soleil qui tape fort. Inconvénient vite oublié face à la liberté d’action que procure le vélo.

De tous les temples, mon préféré est sans conteste le Bayon. Il a la particularité d’être orné de 216 visages monumentaux et d’afficher un sourire énigmatique. Le deuxième temple que j’ai apprécié est le Ta Prohm. Il fait parti de ceux qui ont été complètement envahis par la jungle et qui aujourd’hui tient encore debout grâce aux racines des immenses fromagers qui enserrent ses murs et ses tours. Quant au temple le plus célèbre, Angkor Vat, je l’ai moyennement apprécié, sans doute parce qu’il n’est pas aussi impressionnant que l’image que j’avais en tête.

Maintenant place aux photos. Des temples bien sûr mais aussi des touristes. Le plus souvent j’attendais que le groupe de japonais ou de français sorte du champ de l’appareil photo avant d’appuyer sur le déclencheur. Mais il m’arrivait de prendre quand même la photo avec le groupe de japonais en guest star, quand j’entendais venir à quelques mètres derrière moi, un 2è voire un 3è groupe, tonitruants et appareils photos à bout de bras. Un peu comme dans certains dessins animés :-D

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Lors de mes promenades dans les rues cambodgiennes, j’ai remarqué plusieurs affiches de pub faisant la réclame de cigarettes avec comme slogan “Le goût de la France”. Ce qui m’a fait beaucoup rire dans cette pub c’est la marque des cigarettes. C’est le nom d’un acteur français. Alors, devinette, qui est-ce ?

Petit indice : cet acteur est un habitué des Guignols

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Le passage à la frontière cambodgienne s’est passé comme je le pensais : un peu fumeux. Ça a commencé avec l’achat du visa. Il y a une grande affiche qui indique le tarif pour les touristes : 20 USD. Malgré tout, les fonctionnaires demandent un prix supérieur, oh pas beaucoup seulement 100 Baht (environ 2 euros), pour obtenir le visa. A la question pourquoi, ils répondent que c’est pour avoir le visa en « express ». Et si je le veux en normal, je ne paye que 20 USD ? Pas de réponse mais je comprends vite que c’est visa « express » ou visa dans 3 heures ou pas de visa du tout. Comme on est plusieurs touristes dans ce cas, on finit, à force de discussion, par obtenir une remise au tarif express, ce sera donc 70 Baht + 20 USD.

Après avoir franchi le contrôle des visas cambodgiens, un gars avec un badge nous montre un van en disant qu’il nous emmène au terminal des bus et des taxis officiels et que c’est gratuit. Tous les touristes présents montent dans le bus, moi je me méfie mais le gars présente le bus comme une initiative du gouvernement pour éviter aux touristes tout tracas et d’autre part, je ne sais absolument pas où se trouvent les taxis sensés être indépendants de la mafia (!) et enfin je sais que les bus publics sont tous partis depuis 8h ce matin (je suis arrivé à la frontière à 14h environ). Bref, je grimpe dans le bus, soulagé de ne plus porter mon gros sac à dos. Le bus roule longtemps avant d’arriver au fameux terminal dans un endroit totalement désert. Le terminal est un grand bâtiment, récent, totalement vide à part un comptoir et une table avec deux chaises. A l’extérieur, quelques bus garés sur le parking dont un en partance et aussi des taxis. Et plusieurs cambodgiens qui attendent je ne sais quoi en discutant. On se renseigne pour un prendre un taxi jusqu’à Siem Reap. On nous répond que le trajet coute 60 dollars, alors que selon le Lonely Planet c’est 40 maxi. Évidemment tout le monde refuse. On nous dit qu’il y a une alternative, le bus. C’est 10 USD. Après réflexion, on achète le ticket mais quand on veut monter dans le bus qui s’apprête à partir, on nous en interdit l’accès sans donner de raisons. S’ensuit une engueulade et dans les échanges on apprend que les gens - des touristes - assis dans le bus attendent de partir depuis 1 heure ! Finalement, le bus part sans nous. Il ne reste que le taxi mais bizarrement maintenant c’est moins cher : 45 USD. Je monte avec 2 anglais, le trajet nous revenant ainsi à 15 USD chacun. Après 3 heures de route, le taxi s’arrête à l’entrée de Siem Reap, juste devant un parking de tuk tuk et de motos. Le taxi ne va pas plus loin, il faut maintenant prendre un de ces tuk tuk pour se rendre à l’hôtel. Ce qui ne sera pas gratuit, me dis-je. Sauf, qu’à ma grande surprise, le trajet en tuk tuk est vraiment gratuit ou plutôt inclus dans la course du taxi. En conclusion, je ne sais que penser : le prix du taxi n’est pas exorbitant mais le comportement des gens au terminal des bus est plus proche de celui de voyous que de business men.

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Bangkok, me revoilà. Cinq ans après ma première venue, je viens passer seulement 2 journées avant de prendre le train pour le Cambodge. Pour des questions pratiques, je me suis installé à proximité de la gare centrale, dans une guesthouse très agréable et tout confort. J’ai profité de ce peu de temps dans la capitale Thaïlandaise pour « visiter » les centres commerciaux concentrés dans l’est de la ville. Leur accès est très facile avec le métro et le Skytrain. J’ai donc passé une matinée à arpenter des galeries commerciales gigantesques, hyper chics et attrayantes. Après mes deux mois en Inde, ce bain dans les temples modernes dédiés au consumérisme m’a fait un bien fou. C’est une attraction qui me manquait lol

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Après ce moment de douce folie, je me suis baladé dans des quartiers que je n’avais pas visités lors de mon premier séjour à Bangkok. Je suis tombé par hasard sur le musée de Jim Thompson. Un américain né en 1906 et qui est tombé amoureux de la Thaïlande. Il a remis sur pied l’industrie de la soie en Thaïlande. Le musée est en fait sa maison ou plutôt ses 3 maisons de style Thai qu’il a achetées en divers endroits de la Thaïlande et qu’il a ensuite déplacées à Bangkok. Ces maisons, construites en bois de tek renferme les collections d’objets divers Thai et Khmer qu’il a acquis au long de sa vie. Il a disparu mystérieusement en 1967 en Malaisie.

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J’ai fait aussi un tour dans Chinatown. Le quartier grouille de vie et la nuit, avec toutes ces enseignes lumineuses, on se croirait un peu à Disneyland. Sans doute les préparatif du nouvel an chinois y sont pour quelque chose.

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Enfin, je suis retourné à Khao San Road, LA rue pour touristes, celle où sont concentrés les restaurants, pubs, salons de massages et échoppes en tout genre destinés aux occidentaux. J’ai vu que des fast food se sont installés, que des mini galeries commerciales ont été construites. J’ai même vu qu’un complexe hôtelier est en cours d’achèvement. Ça devient vraiment too much…

Avant d’entamer le long chemin du retour à la guesthouse, je passe près de Democracy Monument où je m’installe dans un Mc Do pour savourer un sundae fraise. Douce folie…

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