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Après les toilettes à la mode japonaise, voici les toilettes à la mode kangourou. Même si leur nombre est bien moindre que celles du Japon car il s’agit ici de toilettes publiques, ces toilettes-ci n’ont pas à rougir du degré de perfectionnement de leurs consœurs nippones et valent véritablement le détour.

Admirez et écoutez !

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Mon premier geste en arrivant à l’auberge de jeunesse, vers les 8 heures du matin, a été de me mettre au lit pour récupérer de la nuit blanche que j’ai passée dans l’avion. Mais je ne sais pourquoi, au bout d’une heure je n’avais toujours pas trouvé le sommeil et c’est un peu forcé que je me suis levé pour faire un tour en ville. Première destination, évidemment, c’est Circular quay, le débarcadère où se situe entre autre le célèbre Opéra.

C’est d’ici que partent les ferries pour la proche banlieue de Sydney. A gauche, quand on fait face à la mer, le quartier The Rocks, site de la première colonie européenne, qui a gardé quelques belles traces du passé. Toujours sur la gauche, le Harbour Bridge, pont construit en 1932, après moult atermoiements, pour relier le nord de la baie au centre de Sydney.

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A droite, l’Opera House (plus petit que je ne le pensais) ,dont l’inauguration date de 1973, a été dessiné par un architecte danois. Il paraît que l’intérieur du bâtiment est spectaculaire mais j’ai eu la flemme de le visiter d’autant que l’aspect extérieur suffit largement à l’émerveillement du regard.

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A deux pas de l’Opéra, un immense parc, le Royal Botanic Gardens où des panneaux nous invitent à marcher sur la pelouse. Touristes, sportifs et gens qui bossent viennent ici se délasser ou montrer ses muscles tatoués.

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Après le déjeuner, juste en face de l’Opéra, je reprends ma balade, vers le sud, sans trop savoir où je vais. L’objectif pour moi est d’être en mouvement pour éviter que la fatigue ne prenne le dessus. Je fais donc de petits détours par-ci par-là. Je tombe ainsi sur des monuments au style so british dont bien sûr une statue de la reine Victoria qui tient, peut-être, une baguette magique dans sa main droite. Sans doute pour transformer les premiers colons arrivés à Sydney en 1788, des bagnards pour la plupart, en gentils fermiers ?

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Il est 6 heures, l’heure de se réveiller. Moi, ça fait déjà un petit moment que j’ai quitté les bras de Morphée. D’une part à cause de l’inconfort du couchage et ensuite parce que je me concentre sur les muscles entourant ma vessie afin de ne pas avoir à sortir de la tente car d’une part j’ai la flemme et surtout pour éviter de marcher sur Eléonore et Frédéric et de les réveiller…

La veille, le guide nous avait alerté sur le risque de se faire voler le petit déjeuner par les macaques. C’est donc avec une certaine méfiance que j’ai regardé les quelques singes qui se balançaient dans les branches des arbres proches. Mais ils se sont bien gardé de s’approcher. Soit ce sont des singes éduqués soit l’odeur des sacs de couchage, des chaussures et chaussettes humides et des dessous de bras d’Eleonore a servi de bouclier infranchissable.

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Après un petit déjeuner frugale (banana pancake + thé), nous nous mettons en route. Le programme : atteindre le bord du cratère et ensuite marcher vers le lac avant que les nuages n’apparaissent et voilent le soleil. Programme tenu. Au bout d’une 1 heure et demi d’ascension (dénivelé de 700 mètres environ), nous atteignons notre but. Quelle vue ! C’est absolument splendide ! Le lac et le petit cône du Baru apparaissent dans toute leur beauté, ceinturés par ce qui reste du cratère du Rinjani. Nous restons tous un bon moment à apprécier ce spectacle et à user les batteries de nos appareils photo.

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Pour continuer de profiter du beau temps (relatif), nous reprenons la marche vers le lac en bas. La descente est un peu pénible voire un peu casse gueule mais surtout longue. Deux heures sont nécessaire pour voir les premiers poissons nager dans les eaux du lac. Entre temps les nuages sont arrivés. Parfois timides, ils laissaient apparaître de beaux coins de ciel bleu mais, le plus souvent ils affirmaient leur suprématie et ne laisser passer que quelques rais de soleil. Jusqu’au moment où il se mit à pleuvoir des cordes. Heureusement que nous étions à l’abri. Toutefois, il fallait vite se remettre en marche pour le prochain camp, préalable indispensable pour atteindre le sommet du Rinjani, demain matin. Mais contre toute attente, certains membres du groupe ont émis un désaccord à cette ascension en raison d’un équipement personnel insuffisant et en raison des risques à emprunter des chemins devenus glissants. De plus, le guide nous appris rapidement que les porteurs refusaient aussi de faire cette ascension. C’est ainsi que nous avons passé le reste de la journée puis la nuit au bord du lac et renoncé du même coup à assister au lever du soleil depuis le sommet du Rinjani. J’avais opté pour continuer mais avec le recul je me dis que ça aurait été très long et casse-gueule d’entreprendre cette montée sous la pluie. Et puis je n’aurais pas eu la joie de faire trempette (mes pieds seulement) dans une des sources d’eaux chaude. Mais gros, gros bémol. Les abords de la source sont parsemés de détritus en tout genre et cassent la magie du lieu.

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Aujourd’hui est un jour particulier, les indonésiens votent pour les élections législatives. C’est un scrutin important mais les indonésiens pensent beaucoup plus à l’élection présidentielle, qui va avoir lieue en juin, car les clés du pouvoir sont entre les mains du Président. Un balinais m’a d’ailleurs dit que cette élection risque de générer des troubles, provoqués par certains candidats peu scrupuleux.

Je reste pendant un long moment dans un bureau de vote à observer la manière dont se déroule le vote. D’après ce que j’ai pu comprendre, l’électeur, après avoir rempli une sorte de formulaire, patiente le temps qu’on l’appelle. Il se dirige ensuite vers un bureau où un préposé (un fonctionnaire ?) lui tend plusieurs bulletins d’une bonne taille A3. Chaque bulletin comporte une liste de plusieurs dizaines de noms de candidats. Ça ressemble un peu aux élections proportionnelles de chez nous, comme les européennes. Je n’ai pas compté le nombre de partis politiques présents dans ce scrutin mais je pense qu’il doit y en avoir une douzaine. L’électeur se rend ensuite dans une sorte d’isoloir et fait son choix. Il sort de son isoloir et dépose dans plusieurs urnes ses bulletins. Enfin, il trempe un de ses doigts dans de l’encre pour éviter toute tricherie. Tout se déroule dans la bonne humeur et j’ai trouvé qu’il y a beaucoup plus d’électeurs que chez nous.

Pour info, le Parti démocrate du président Susilo Bambang Yudhoyono est arrivé en tête des élections législatives en Indonésie jeudi, mais avec un score très en deça de celui attendu, selon des résultats préliminaires.

Après dépouillement de 80% des bulletins de vote, le parti présidentiel était crédité d’environ 20% des voix, un résultat qui ne lui permettra pas d’obtenir un mandat clair et l’obligera à trouver des partenaires de coalition, réduisant sa marge de manoeuvre pour réformer le pays. (source Reuters)

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Je reprends le cours de mon programme qui est de faire une promenade à pied autour d’Ubud. Je commence par le sanctuaire sacré où sont érigés trois temples. Mais l’attrait majeur de ce sanctuaire, bâti en pleine jungle, est la présence d’une énorme colonie de macaques. Sur le chemin, je rencontre Carole, une française en vacances pour 2 mois, qui n’est pas rassurée par cette multitude de singes. Elle me demande de l’accompagner mais je lui avoue que je ne suis pas très confiant non plus. Je me méfie de ces petites bêtes qui sont loin d’être gentilles. C’est donc sur le qui-vive que nous avançons dans la foret et que nous nous promenons dans ce petit sanctuaire. Quelques touristes, soit inconscients, soit téméraires, donnent aux singes leur met favori, des bananes. En fait, je devrais plutôt dire que les singes se servent à la source, ils grimpent sur les touristes pas franchement rassurés et se saisissent des bananes directement de leurs mains. Carole me parle d’un temple qui ressemble beaucoup au temple d’Indiana Jones mais soit on l’a visité et je n’ai pas remarqué cette ressemblance soit on est est passé à coté soit il est fermé, ce qui est le plus probable.

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On poursuit notre balade sous la chaleur infernale de Bali. Nous longeons une rizière puis on croise par hasard une longue procession dont j’ignore totalement le sens. Je mettrais en ligne la vidéo dès que je pourrais. Enfin, on s’arrête un moment devant un atelier d’artistes, très inspirés.

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La fin de journée approchant, Carole et moi tombons d’accord pour se revoir au spectacle qui va avoir lieu dans la soirée au Palais d’Ubud. C’est un mélange de plusieurs danses traditionnelles : le legong, dansé par de gracieuses jeunes filles, le sanghyang dedari où deux jeunes filles exécutent une version du legong les yeux fermés. D’autres personnages entrent en scène dont certains affublés de masques très expressifs et inquiétants, incarnant le Bien et le Mal. Je n’oublie pas bien sûr la musique, jouée par un gamelan de plusieurs dizaines de musiciens. Au final, ça donne un excellent spectacle sur une musique envoutante, mais j’avoue avoir préféré, d’un chouïa seulement, celui d’hier soir.

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Ubud, telle une épice indispensable pour donner de la saveur à un plat, fait de Bali une destination à part dans la catégorie des lieux touristiques basés sur le triptyque « sea, sun and fun ». La peinture et la danse traditionnelle sont la saveur que distille Ubud depuis le début du 20è siècle. Dès que je suis arrivé en ville, il a suffit que je marche quelques mètres pour tomber sur une échoppe d’un artiste qui expose ses œuvres voire qui peint sous vos yeux son prochain tableau. Bon, ce sont souvent des imitations mais l’essentiel est que les balinais conservent et transmettent cette fibre artistique, ravivée dans les années 30 par des artistes occidentaux comme Walter Spies ou Rudolf Bonnet.

Après avoir déposé mes affaires dans mon bungalow, qui donne sur un jardin très agréable, je me dirige vers le centre de la ville pour me renseigner sur l’autre activité artistique qui fait la réputation de Bali : les danses traditionnelles. En chemin, je m’arrête devant un temple, attiré par de la musique. Quelques jeunes femmes enchainent des mouvements chorégraphiques devant un homme et une femme qui semblent être des professeurs. Les musiciens, des percussionnistes, jouent sans s’arrêter qui le gangsa (genre de xylophone), qui le kendang (tambour), qui le trompong (gong horizontal), qui le kempli (petit gong) et qui les cengceng (cymbales). Tout cet ensemble s’appelle le gamelan. (merci LP, pour ces infos) Je reste un bon moment à assister à ces répétitions publiques, interrompues quelques fois par des enfants turbulents, mais sans que cela gêne qui que ce soit, avant de me rendre au centre touristique qui me donne la liste des spectacles. Je n’ai que l’embarras du choix car il y a des représentations tous les soirs et chaque soir offre la possibilité de choisir parmi les 3 ou 4 styles de danses traditionnelles. Je me fait alors aborder par une jeune vendeur de ticket pour un spectacle qui va avoir lieu ce soir. Méfiant, je ne lui achète pas le ticket et je lui dis que je reviendrai plus tard.

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Je poursuis ma promenade de reconnaissance du centre d’Ubud. Plus je marche et plus j’apprécie cette ville. Très arborée, facile pour s’y diriger, petits restaurants qui semblent sympa, bref le charme opère. Seule ombre dans ce tableau, la chaleur pesante qui ne motive pas à se bouger.

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Sur le chemin du retour vers ma guesthouse, je passe devant les étals du marché, juste par curiosité. On trouve principalement des articles pour touristes dont un extraordinaire ouvre-bouteille pour le moins original. J’en avais déjà vu à Kuta, ville « sea, surf, fun and beer », où je m’étais dit qu’après 3 bières, je pouvais comprendre qu’on achète ce genre d’article mais ici à Ubud, je trouve ça totalement incongru. Voilà une photo, et vous comprendrez de quoi je cause.

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Sans transition, je passe maintenant au moment fort de la journée, à savoir le spectacle de danse. Quelques minutes avant le début du show, je retourne voir le jeune vendeur dont j’ai parlé plus haut pour lui acheter un ticket. Le spectacle commence à 19h30 et je décide d’y aller de suite afin d’avoir une bonne place et de diner ensuite. Le spectacle se situe dans un temple et la danse de ce soir se nomme Kecak, composé habituellement d’un chœur d’hommes mais ce soir le chœur est 100% féminin, les seules femmes Kecak de Bali proclame la brochure que l’on m’a remis avec le ticket. Ce chœur émet une sorte de « Chak a chak a chak », imitant le cri des singes. Au centre du chœur évolue trois danseuses interprétant 3 princesses de Kasi. Évidement, il va arriver un malheur à ces 3 jeunes princesses : elles se font enlever par le méchant Bhisma. Heureusement, elles seront secourues par un jeune homme qui tuera Bhisma à coups de flèches. Le spectacle, qui se termine par une danse trance – un homme chevauchant un cheval de bois marche dans un feu et ses braises - dure un peu plus d’une heure. Écrit comme ça, ça ne donne pas forcément envie mais je vous garantis que c’est un spectacle envoutant, magnifiquement interprété et dansé. Bref, j’ai adoré.

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