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Mes premières heures népalaises furent assez laborieuses.

D’abord, l’obtention du visa fut longue. Non pas qu’il y ait eu un problème administratif car la règle de fonctionnement est simple : vous payez, vous avez le visa. En fait la file d’attente se résorbait très lentement. Les fonctionnaires (aimables comme une porte de prison) font tout à la main, avec du papier carbone. Aucun contrôle informatique des passeports ne vérifie si on n’est éventuellement recherché par Interpol ou Julie Lescaut.

Il est maintenant 22h30 (soit 0h15 heure chinoise). Je sors enfin de l’aéroport à la recherche du chauffeur de l’hôtel où j’avais réservé une chambre la veille, qui doit m’attendre depuis un moment. Point de chauffeur. Bon…. Reste le plan B, les taxis. Pas le choix, il faut débourser 600 roupies (environ 6 euros) pour en gros 7 km de course. Certes le tarif est affiché en gros au comptoir mais j’ai quand même l’impression de me faire avoir. A peine je me suis installé dans le taxi, qu’un type prend place à coté du chauffeur. C’est un rabatteur que j’avais éconduis à peine 5 minutes plus tôt. Et c’est parti pour la partition habituelle : mon hôtel est complet, par chance il en connais un avec des chambres disponibles et pas chères et il me propose d’aller voir, sans engagement bien sur. Je lui réponds que j’ai réservé et donc pas la peine d’aller voir ailleurs. Évidemment il insiste. Évidement je campe sur ma position. On arrive devant l’hôtel. Le gardien s’approche de la voiture et le rabatteur lui parle quelques secondes. Il s’éloigne ensuite dans sa guérite et décroche son téléphone. Le rabatteur, qui ne lâche pas l’affaire (il a du suivre une formation de cuisiniste) m’explique qu’il a demandé au gardien de vérifier si l’hôtel est complet. Le gardien revient et parle au rabatteur-vogica. Devinez ? L’hôtel est complet !! Je descends, prends mes sacs et entre dans l’hôtel. Le rabatteur me dit qu’il m’attends et je lui réponds que c’est inutile. Bye bye Mr Schmidt.

L’hôtel est sympa, arboré, je me dirige vers la réception, fatigué. Je donne mon nom au gars. Il fouille dans ses registres. Refouille à nouveau : point de réservation à mon nom. Je lui propose de connecter mon PC à internet pour lui montrer le mail de confirmation reçu l’après midi même. Il peut pas faire ça (!) Il re refouille dans ses papiers, mais la magie n’opère pas. Ben donnez-moi quand une même une chambre, lui dis-je. Et devinez quoi ? L’hôtel est complet !!! Il décroche son téléphone et au bout de quelques minutes il me dit qu’un confrère a deux chambres de disponible : une à 20 USD et l’autre à 40 USD. L’hôtel est proche et on vient me chercher, me dit-il. Quelques minutes plus tard, je me retrouve à la réception de ce deuxième hôtel. Namaste, Sir. On m’a dit que vous avez une chambre à 20 USD, je la prends. Désolé, me fait le gars, on n’en a qu’une de libre et elle est à 40 USD. Celle de 20 USD, c’est une erreur (!!) Comment dit-on en Népalais « On se fout pas de ma gueule là ? » Mais, reprends-il, vu la situation, je propose une remise de 10 USD. Soit 30 USD non inclus les taxes de 23%. Je lui réponds que mon budget c’est 20 USD. On discute. Il téléphone au premier hôtel. On discute et on arrive à un compromis. Il me propose la chambre à 30 USD taxes inclues cette fois ci. Je prends mes sacs, monte dans la chambre et direct dodo.

Épilogue : ce matin, j’ai trouvé une chambre à 250 roupies (2,50 euros). C’est pas le grand luxe mais ça me convient. Et j’ai appris que l’hôtel où j’avais réservé pratiquait le surbooking…

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