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La partie d’Hervey Bay où je loge est vraiment tristounette. C’est comme une station balnéaire en plein mois d’octobre. Les magasins et restaurants sont à l’affut du peu de touristes venus ici quasiment uniquement pour aller sur Fraser Island. Comme moi.

Avant le départ demain matin, je me promène sur la plage, quelques minutes avant le coucher du soleil, pour admirer le ciel… très nuageux. Des fois c’est joli des nuages gris :O Mais le gris fera bien pale figure devant de véritables arc-en-ciel volants autour de moi. Des centaines de loriquets s’agitent au dessus des arbres à la recherche de graines pour le diner.

D’ailleurs je m’empresse de faire comme eux, go diner !

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Je me suis réveillé encore fatigué ce matin : je n’arrive décidément pas à récupérer de la nuit blanche passée dans l’avion pour faire le vol Jakarta – Sydney. Même si une auberge de jeunesse n’est pas le meilleur endroit pour bien dormir, je me dit que ce n’est pas normal. Sans doute l’age…

Toutefois ce n’est pas ça qui va m’empêcher de faire la longue balade à Manly. Ce circuit, qui s’appelle Manly Scenic Walkway, fait 10 kilomètres et longe des maisons de front de mer, traverse un parc national et offre de très beaux points de vues sur la mer.

Pour atteindre la ville de Manly, qui fait parti du secteur de Sydney, j’emprunte le ferry à Circular Quay. Les trente minutes de traversée sont l’occasion d’admirer l’Opera sous son angle le plus photographié. Le temps très nuageux ne permet pas d’avoir une belle lumière mais la vue vaut quand même le coup.

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Au premier abord, Manly me paraît être assez cossue. Beaux appartements juste en face de la mer et à deux pas de petites plages sympa. D’autres indices tendent à confirmer ma première impression : le modèle des voitures garées près des maisons, le nombre de bateaux de plaisance amarrés dans la baie ou des habitants qui promènent leur petit chien tenu en laisse.

Très vite après avoir débarqué du ferry, j’aperçois le premier panneau fléché indiquant la direction du chemin. Il longe d’abord une plage, déserte à cette époque de l’année mais que j’imagine bondée en été, pour se poursuivre ensuite vers la baie. Juste avant d’entrer dans le parc national, je traverse une grande aire de pique nique où, ce matin, des élèves d’un collège (enfin, je le suppose au vu de leur age) font du sport. Jusqu’à présent le chemin est très facile et totalement à découvert mais la difficulté, selon le dépliant que j’ai pris au point info en sortant du ferry, va maintenant augmenter dès l’entrée du parc (1). Le mot « parc » n’est sans doute le meilleur qualificatif, je dirais plutôt réserve en raison de son aspect sauvage, qui ressort sur de bonnes parties du sentier. Le chemin traverse ainsi des petites zones de forêt sub-tropicale ou bien du bush, habités par des petites ou grosses bébêtes. Des gravures aborigènes rappellent aux visiteurs le rapport sacré que les peuples aborigènes entretiennent, encore aujourd’hui, avec la nature.

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Une fois sorti du parc, de retour à la civilisation, je me dépêche de rejoindre l’arrêt du bus pour retourner à l’embarcadère car une pluie drue se met à tomber, qui s’arrêtera à mon arrivée devant le ferry. Avant d’embarquer, je prends un café bien chaud et je m’installe à l’avant du bateau pour pouvoir prendre des photos de l’Opera pendant le coucher du soleil.

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(1) En réalité, c’est vraiment très facile. Faudrait vraiment être cul-de-jatte pour éprouver quelconques difficultés sur cette partie du circuit.

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Kampong Cham et Kratie sont les 2 villes où j’ai fait étape avant de passer la frontière cambodgienne pour rejoindre le Laos. Ces deux villes ont comme point commun d’être bâties au bord du Mékong offrant ainsi aux voyageurs de bons moments de nonchalance et de belles promenades le long de ses berges ou sur ses eaux. Même si je les ai appréciées toutes les deux, elles sont toutefois d’un intérêt assez limité. Par contre, avec une moto, un tuk tuk ou bien une voiture, on fait de belles balades et découvertes dans les environs.

Ainsi, je suis allé voir, à 15 kilomètres de Kompong Cham, emmené sur un tuk tuk, le temple de Maha Leap, l’un des temples les plus sacrés du pays et aussi l’une des dernières pagodes en bois. Il a été sauvé de la destruction par les Khmers rouges grâce à l’initiative des ses moines qui l’ont transformé en hôpital. Un des jeunes moines présents autour du temple m’en a ouvert les portes et m’a fait une courte visité guidée. Entre nous, cette pagode ne casse pas des briques (surtout quand je repense au trajet, en grande partie une piste truffées de nids de poules), toutefois le fait qu’elle est échappée à la force destructrice des Khmers rouges et qu’elle soit aussi bien conservée ne laisse pas indifférent.

Sur le chemin du retour, le chauffeur de Tuk Tuk nous a arrêté devant une gigantesque plantation d’hévéa, où travaillent de jeunes cambodgiens. Ils entaillent l’écorce des arbres pour recueillir la sève qui servira plus tard à fabriquer le caoutchouc, que vous trouverez, messieurs, sur les quatre roues de votre véhicule, ou bien, mesdames, dans votre sac à main, pour palier les étourderies de ces messieurs quand vous les invitez à prendre un dernier verre.

Enfin, un dernier mot sur le temple de la ville, que j’ai trouvé original. Kitschement original…

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Quant à Kratie, situé à environ 100 kilomètres au nord de Kampong Cham, les dauphins de l’Irrawaddy en sont l’attraction majeure. Ce sont des cétacés bleu-gris sombre pouvant atteindre 2,75 mètres. On les reconnaît à leur tête protubérante et à leur petite nageoire dorsale. Ils vivent aussi bien en eau douce qu’en eau salée même si on les aperçoit plus en eau douce. C’est une espèce en voie de disparition et ne vit maintenant que sur certains tronçons du Mékong.

J’ai pu en apercevoir, à 15 kilomètres de Kratie, mais malheureusement on ne voit pas grand chose. Ils font surface quelques secondes à peine, le temps de respirer et replongent immédiatement. Et ils ne font pas de grands sauts hors de l’eau comme Flipper le dauphin pour que le touriste ait de belles photos ! Toutefois, l’heure que j’ai passée sur le bateau à les observer fut aussi l’occasion d’apprécier le paysage et la quiétude du Mékong.

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