Il est 6 heures, l’heure de se réveiller. Moi, ça fait déjà un petit moment que j’ai quitté les bras de Morphée. D’une part à cause de l’inconfort du couchage et ensuite parce que je me concentre sur les muscles entourant ma vessie afin de ne pas avoir à sortir de la tente car d’une part j’ai la flemme et surtout pour éviter de marcher sur Eléonore et Frédéric et de les réveiller…

La veille, le guide nous avait alerté sur le risque de se faire voler le petit déjeuner par les macaques. C’est donc avec une certaine méfiance que j’ai regardé les quelques singes qui se balançaient dans les branches des arbres proches. Mais ils se sont bien gardé de s’approcher. Soit ce sont des singes éduqués soit l’odeur des sacs de couchage, des chaussures et chaussettes humides et des dessous de bras d’Eleonore a servi de bouclier infranchissable.

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Après un petit déjeuner frugale (banana pancake + thé), nous nous mettons en route. Le programme : atteindre le bord du cratère et ensuite marcher vers le lac avant que les nuages n’apparaissent et voilent le soleil. Programme tenu. Au bout d’une 1 heure et demi d’ascension (dénivelé de 700 mètres environ), nous atteignons notre but. Quelle vue ! C’est absolument splendide ! Le lac et le petit cône du Baru apparaissent dans toute leur beauté, ceinturés par ce qui reste du cratère du Rinjani. Nous restons tous un bon moment à apprécier ce spectacle et à user les batteries de nos appareils photo.

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Pour continuer de profiter du beau temps (relatif), nous reprenons la marche vers le lac en bas. La descente est un peu pénible voire un peu casse gueule mais surtout longue. Deux heures sont nécessaire pour voir les premiers poissons nager dans les eaux du lac. Entre temps les nuages sont arrivés. Parfois timides, ils laissaient apparaître de beaux coins de ciel bleu mais, le plus souvent ils affirmaient leur suprématie et ne laisser passer que quelques rais de soleil. Jusqu’au moment où il se mit à pleuvoir des cordes. Heureusement que nous étions à l’abri. Toutefois, il fallait vite se remettre en marche pour le prochain camp, préalable indispensable pour atteindre le sommet du Rinjani, demain matin. Mais contre toute attente, certains membres du groupe ont émis un désaccord à cette ascension en raison d’un équipement personnel insuffisant et en raison des risques à emprunter des chemins devenus glissants. De plus, le guide nous appris rapidement que les porteurs refusaient aussi de faire cette ascension. C’est ainsi que nous avons passé le reste de la journée puis la nuit au bord du lac et renoncé du même coup à assister au lever du soleil depuis le sommet du Rinjani. J’avais opté pour continuer mais avec le recul je me dis que ça aurait été très long et casse-gueule d’entreprendre cette montée sous la pluie. Et puis je n’aurais pas eu la joie de faire trempette (mes pieds seulement) dans une des sources d’eaux chaude. Mais gros, gros bémol. Les abords de la source sont parsemés de détritus en tout genre et cassent la magie du lieu.

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