Kamakura est une petite ville en banlieue de Tokyo, à environ 1 heure de train. Elle regroupe plusieurs temples et sanctuaires qui valent vraiment le détour… quand il fait beau temps. Ce qui, évidemment vous l’aurez deviné, ne fut pas le cas. Il a plu toute la matinée. Les traits verticaux sur les photos ne sont donc pas des parasites mais des gouttes d’eau !
Les sites sont tout proches de la gare et on peut donc rapidement et facilement y accéder à pied.
Les 3 temples que j’ai visités font partis des Cinq Grands Temples Zen de Kamakura et furent bâtis aux environs du 13è siècle. Cette époque fut marquée par des guerres successives, des catastrophes naturelles et un monde religieux corrompu, du coup le nombre de fidèles qui vinrent chercher le salut dans le Bouddhisme de Kamakura grossit considérablement. Conséquence : des prêtres zen chinois furent naturalisés japonnais pour pouvoir officier dans les temples.
Dernière précision, à porter générale, tous les temples et sanctuaires, quel qu’ils soient, sont très fréquentés. Pour quelqu’un comme moi qui vient d’un pays à tradition catholique, où les églises sont maintenant plus fréquentées par les fantômes du passé que par les fidèles d’aujourd’hui, le contraste détonne. (Même si je sais que le Bouddhisme n’est pas une religion).
Voici des photos de Engaku-ji, le premier temple (ou ensemble de temples) de mon parcours.
Le deuxième temple, Toke-ji, a une originalité historique. Pendant près de 600 ans, il a servi de refuge aux femmes maltraitées par leur mari et à la recherche du divorce. Ce privilège accordé aux femmes a été mis fin en 1871. Mais en 1873, la justice japonaise reconnut aux femmes de divorcer par elles-même.
Troisième et dernier temple, Kencho-ji. C’est le premier des Cinq Grands Temples Zen de Kamakura et est aussi le plus ancien lieu d’apprentissage de la discipline Zen du Japon. Ce temple est en fait composé de plusieurs bâtiments (comme la plupart des sites d’ailleurs) répartis dans un long espace.
Dernière précision, vous allez voir du soleil sur certaines photos, ce n’est pas un trucage ! Le beau temps est en effet revenu et a permis une ultime surprise, voir le Mont Fuji.
Après cette belle balade dans la verdure, sous la pluie et mon poncho, je rentre sur Tokyo au moment où le beau temps s’installe. C’est toujours comme ça…
Je profite de mes dernières heures sur la capitale japonaise pour faire un tour à Electric City, le quartier de l’électronique, de l’informatique et du jeu vidéo.