Archives pour 25 janvier 2009

Pour terminer mon périple indien, je me suis octroyé 5 jours sur une des iles d’Andaman, l’ile de Havelock. Au programme, plongée sous marine et farniente. Sauf que ledit programme fut très long à démarrer. Sans mentir, je crois pouvoir dire que je n’ai jamais autant attendu de ma vie en l’espace de 24 heures. Entre le moment où je suis arrivé à l’aéroport et le moment où j’arrive enfin sur l’ile de Havelock, j’ai attendu pour prendre l’avion et ensuite le ferry la bagatelle de 15 heures cumulées ou 15 épisodes de Derrick ! Dans le détail, cela donne : je suis parti de la gare de Chennai-Egmore le 24 vers 20 heures pour rejoindre l’aéroport. 30 minutes de trajet, c’est rapide et pratique. Je m’installe dans le hall et débute l’attente la plus interminable de ma vie. Le vol pour les iles Anadaman est prévu à 4h30 du matin. Quel horaire de merde. Bref. Cela fait 8 heures à attendre dans l’aéroport. J’aurais pu partir de Chennai plus tard, pensez-vous, mais je tournais déjà en rond dans le quartier depuis le matin. Chennai n’offre rien de réjouissant à visiter qui aurait pu me motiver à utiliser les transports collectifs bondés. Les 8 heures d’attente dans l’aéroport passent relativement (j’adore ce mot) vite. Un bon bouquin, ça aide. Seulement, je n’avais pas prévu de le terminer en si peu de temps. Lors de l’embarquement, je note dans un coin de ma tête d’en acheter plusieurs d’un coup dès mon arrivée à Bangkok, la semaine prochaine.

Le voyage entre le continent et Port Blair, la ville principale des iles Andaman, est très court. Seulement deux petites heures de vol. Passé les formalités douanières, je suis pris en charge par une personne du club de plongée où je descends. Il me conduit, ainsi qu’une autre personne, à l’embarcadère d’où j’emprunterai le ferry pour l’ile de Havelock, mon point de chute final. Il y a 2 ferries qui assurent la liaison entre les deux iles. Le premier est à 6h du matin et le deuxième à 12h30. A l’heure où nous arrivons, soit 7 heures, il est déjà trop tard pour prendre le premier ferry, donc on attend le 2è. Soit 5 heures et demi à attendre. Je cherche un restaurant, ou quelque chose qui s’y apparente, sur l’embarcadère pour prendre un petit déjeuner et tuer le temps mais il n’y a rien. En ville, où je me suis rendu, le restaurant que j’avais repéré sur le Lonely Planet ne sert qu’a partir de 11 heures. Je retourne donc à l’embarcadère et m’assois à coté du guichet de vente des billets pour la traversée. Comme les autres touristes, qui arrivent au fur et à mesure. L’attente reprend. Vers 10 heures, j’apprends que notre ferry ne partira pas à 12h30 mais 14 heures ! Ben pourquoi pas, je ne suis plus à 1h30 près.

L’attente se poursuis. On doit être une bonne vingtaine de touristes, sans compter les locaux, à être dans ce cas. 13 heures ont sonné quand le guichet ouvre ses portes pour la vente des billets. C’est très vite la foire d’empoigne car les indiens ont la fâcheuse manie de ne pas faire la queue et de passer devant tout le monde. Ce qui ne plait pas aux touristes qui ne se laissent pas faire. Pour ma part, j’assiste à la scène de l’extérieur car le gars du club de plongée s’occupe des billets pour 4 personnes et moi-même. Au bout d’un long moment (le billet est long à obtenir car il est rempli à la main par le guichetier), nous nous dirigeons vers le ferry. Un contrôleur est posté devant la passerelle d’accès et vérifie le ticket avant de laisser passer la personne. Le gars du club de plongée nous fais signe d’attendre. Les gens continuent d’embarquer quand il se passe quelques chose que je n’ai pas compris tout de suite. Le contrôleur et un autre gars entrent en conciliabule pendant de longues minutes, et finit par dire que plus personne n’embarque et qu’il faut attendre le ferry de demain !!!! Je ne comprends rien. Je pensais que le gars du club de plongée avait les tickets mais il s’avère en fait que non. Grosse panique dudit gars, excitation de ceux encore présent sur le quai, et je commence à réfléchir au moyen de monter sur le bateau sans que le contrôleur ne me voit. Car il est hors de question de rester une journée de plus à attendre !! Mais très vite je me rends compte que primo je rêve debout car je ne suis absolument pas discret avec mon gros sac à dos et deuxio, même si j’étais l’homme invisible, c’est impossible car tout le monde se presse au début de la passerelle et en bloque le passage. Un autre type arrive alors, c’est le vendeur de billets. Décidément, je ne comprends vraiment rien à cette histoire indienne. Évidement, tout le monde se précipite sur lui pour avoir le précieux sésame. Après de longues secondes d’attente et de je ne sais combien de bousculades, le gars du club de plongée obtient les 5 tickets et nous pouvons enfin monter à bord du ferry. Gros mais alors très gros ouf de soulagement. Je m’installe sur le pont du bateau, regarde ma montre, il est 14 heures. Je fais un calcul rapide : 2h30 de traversée = pas dans la chambre avant 16h30 / 17h00. Il sera en fait 16h50 quand je poserai enfin mon gros sac dans le bungalow. Ravi que cette très longue journée se termine enfin.

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