Archives pour 4 janvier 2009

Initialement je n’avais pas prévu de passer quelques jours à la plage, à Goa. Mon plan était de rejoindre Bengalore, au sud de l’Inde, par avion depuis Mumbai. Ce qui m’a fait changer d’avis est, d’une part, que fêter le nouvel an sur une plage au soleil est plus attrayant que de le fêter je ne sais où, au milieu du bruit des auto-rickshaws, bouses de vaches et pollution. D’autre part, je suis à mi-parcours de mon voyage en Inde et faire une coupure aussi agréable avant de reprendre mon périple est une idée bienvenue.

Yanick et moi avons jeté notre dévolu sur la plage d’Arambol, petit village au nord de l’état de Goa. C’est une très longue plage et propre ( à deux ou trois bouteilles de plastiques près). Le sable n’est pas blanc et il n’y a pas de cocotiers qui projettent leur ombre sur le sable (ils sont plus en arrières, dans les terres), toutefois c’est un endroit très agréable où nous resterons une semaine.

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Quant aux touristes, si je devais faire un cocktail représentatif du type de clientèle présente sur place, je verserai dans le shaker un magnum de vodka (forte communauté russe), une pinte de bière (moyenne d’age assez jeune), un bang d’herbes (présence d’hippies, vieux et jeunes), un zeste de sérénité (quelques yogistes par-ci par-là) et enfin une pincée d’épices indiennes (pour les 2 ou3 vaches sacrées se promenant sur la plage et la poignée d’indiens venu faire la fête ici). Secouer bien le tout et verser dans des gobelets en plastique, car Arambol est un lieu « petit budget ». A consommer sans modération… Par-ci par-là, de la musique techno pour mettre un peu d’ambiance mais sans être envahissante. Bref, à mon avis, Arambol est un bon compromis pour celui ou celle qui recherche ni la solitude ni la foule de St Tropez pour se relaxer quelques jours.

Petit mot sur la météo : 30º C et ciel bleu. Nuit un peu fraiche. Mer d’huile le matin avec ensuite des rouleaux sympa pour s’amuser et couper une longue séance de bronzage. Temps nécessaire de mise à l’eau du Christophe : 5 secondes sans aucun frémissement.

Pendant cette semaine à Arambol, nous n’avons absolument pas bouger pour visiter temples ou églises (Goa fut un comptoir portugais). Notre activité quotidienne se résumait à aller au restaurant et à écouter le bruit des vagues allongés sur le transat.

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Pour le réveillon du nouvel an, les autorités indiennes avaient interdit, pour des raisons de sécurité, toute organisation de fiesta sur les plages. Les attentats de Mumbai ne sont pas évidemment pas étrangers à cette décision. La question était donc de savoir s’il y aurait des alternatives et où ça. Bizarrement, les restaurateurs que Yanick a interrogés répondaient qu’aucun événement particulier que ce soit chez eux ou quelque part à l’extérieur n’étaient prévus. Nous étions pour le moins sceptiques mais nous n’avons pas insisté.
Nous avons commencé la soirée par une bonne bière (heu, disons deux) avant de poursuivre par le diner, installés sur la plage. Le restaurant n’avait rien préparé de spécial pour le réveillon (à part un plat de poisson hyper cher). J’ai donc commandé un plat de la carte habituelle, qui fut délicieux. Pour la boisson, si je me souviens bien, c’était encore une bière.
La plage commença vraiment à s’animer quand un groupe techno débuta son live. Trois musiciens et quatre instruments : DJ djembé, DJ clavier et DJ flute traversière / didgeridoo (oui, oui, vous avez bien lu…) Cette combinaison d’instruments plutôt iconoclaste donne un résultat pour le moins original mais très réussi, à mon avis. Écoutez plutôt :

Autour du groupe, trois ou quatre jongleurs de feu contribuaient à animer la soirée sur fond de feu d’artifice jusqu’au bouquet final à minuit. Je ne peux vous en dire plus car je suis allé me coucher quelques minutes plus tard.

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Ceux qui ont lu attentivement ce post me feront remarquer que la police avait interdit les manifestations festives sur la plage. Alors quid ? Ben je ne sais pas. Sois ce genre d’interdiction, les gens ici s’en foutent (c’est tout à fait plausible) soit la police a mis de l’eau dans son vin indien. Je privilégie cette deuxième hypothèse car j’avais noté la présence de 2 policiers avec fusil en bandoulière, à moitié caché derrière une pile de sacs de sable, sur la plage.

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